Dossier : Les alternatives écologiques

Les alternatives écologiques

Les fibres textiles traditionnelles telles que le coton ou le polyester sont les plus utilisées par le secteur et ont un impact environnemental très important. Mais il existe plusieurs alternatives écologiques à ces fibres pour réduire cet impact.

Par Laurie Masson.

Les alternatives écologiques

Il faut savoir qu’en 2010, le coton et le polyester représentaient 85% de la production mondiale de fibre textile ! L’utilisation d’autres fibres est donc encore limitée. En plus, cela a un impact sur les secteurs agricoles et industriels.

Pour produire 1kg de coton, 3800 litres d’eau sont utilisés sans parler de l’emploi de pesticides. Pour produire 1kg de polyester, il ne faut que 17 litres d’eau mais deux fois plus d’énergies, et beaucoup d’émissions de CO2 émises dans l’air et l’eau.

Il existe deux types de fibres : les fibres naturelles (végétales ou animales) et artificielles (synthétiques ou cellulosiques).

Les fibres naturelles

Fibre naturelle végétale : Le coton

A lui seul, il représente 11% de l’utilisation globale de pesticides et 25% des insecticides.Le lin : Bien qu’il nécessite l’utilisation de fertilisants et herbicides, il a peu d’impact sur la consommation d’eau et sur la pollution.

Fibre naturelle animale : La laine

Notes : Utilisation d’insecticides et de pesticides pour traiter les parasites sur les moutons. Nettoyage de la fibre par l’utilisation de solvants.

La soie

Issu de la sériculture (élevage du ver à soie, la chenille du papillon « Bombyx mori ». Les vers à soie sont cueillis sur des mûriers : des pesticides et fertilisants sont utilisés bien qu’en moins grande quantité que pour les plantations de coton. La fibre est extraite en faisant bouillir de l’eau pour tuer les vers à l’intérieur de la chrysalide. Cette étape utilise beaucoup d’énergie pour le réchauffement et le refroidissement de l’eau en plus de soulever des questions éthiques.

Les fibres végétales

Les fibres végétales synthétiques (issus d’agents pétrochimiques et d’hydrocarbures)

Le polyester : impact de l’extraction du pétrole et de son transport, et utilisation de beaucoup d’énergies pour produire la fibre.

Le nylon ou polyamide : émissions de gaz à effet de serre lors de la production de la fibre.

L’acrylique : utilisation de solvants pour traiter la fibre.

Les fibres végétales artificielles cellulosiques : La viscose

La viscose (ex : le bambou) : c’est un polymère naturel dissout chimiquement qui nécessite l’utilisation d’hydroxyde sodium et d’acide sulfurique dans le traitement du blanchissement de la fibre. Ce processus entraîne donc des émissions dans l’air.

Les alternatives écologiques

Toutes ces fibres soulèvent des questions environnementales, c’est pourquoi il nous est important de connaître les alternatives écologiques à leur utilisation.

– Le coton organique : pas d’utilisation de pesticides, ni de fertilisants synthétiques. Il permet de réduire la toxicité du produit de 93%.

– Le coton irrigué naturellement par l’eau de pluie (Afrique et Inde).

– Le coton peu chimique : Par exemple : le coton issu de la « Better Cotton Initiative »

– La laine organique

– La soie sauvage : la culture n’a lieu qu’une fois que la chrysalide a éclos.

– Le chanvre (plante) : tout comme le lin, il grandit naturellement et permet d’améliorer les sols.

– Les biopolymères et l’acide polylactique (PLA) : ce sont des dérivés de récoltes renouvelables et compostables. Par exemple, l’amidon de maïs est transformé en sucre. Sa décomposition forme de l’acide lactide polymérisé pour devenir polylactide.

 

Inscrivez-vous à notre newsletter pour plus d’articles !

Si vous souhaitez plus d’informations contactez nous Ici ou par mail à contact@greenybirddress.com