Le recyclé n’est pas du « vrai » recyclé

Dans la grande famille des matières recyclées, vous trouverez : 

  • Du recyclage Chimiques ou mécanique 
  • Du recyclage pré ou post consumer 

Savez-vous qu’un produit recyclé n’est pas forcément recyclable ? 

En effet, le polymère utilisé qui ayant déjà été recyclé une fois, peut voir ses caractéristiques réduites, en termes de résistance et de durabilité dans le temps. On peut quand même voir pour certaines fibres, un recyclage jusqu’à sept fois et ensuite, le polymère doit être brulé, car inutilisable. 

Aujourd’hui, un produit recyclé est un produit qui n’est pas créé avec des fibres neuves, alors on peut considérer qu’on préserve les ressources en créant ce produit, mais un produit recyclé n’est pas un produit qui peut selon moi être considéré comme un produit circulaire. 

La définition de circularité désigne un produit qui peut retourner à la nature, à l’image même de la nature, où rien de ne se perd, tout se transforme. 

La notion de circularité fait référence à une boucle infinie et vertueuse (définition selon les principes de CradleToCradle, du chimiste allemand Michael Braungart et de l’architecte américain William Mc Donough), et le recyclé ne permet par d’obtenir cette boucle. 

Cependant, recycler un produit permet de créer de petites boucles, avant d’arriver à la même conclusion qu’une économie linéaire, à savoir l’incinération en France. 

Toutes les matières recyclées de ne valent pas 

Pour le recyclage dit ‘mécanique’ : les caractéristiques liées à la performance du produit se verront réduites par rapport à la fibre conventionnelle (neuve) C’est le cas du coton recyclé, car les fibres naturelles sont défibrées puis re-transformer en fil. 

Plus une fibre est longue, plus elle sera qualitative au moment du recyclage. 

Pour le recyclage chimique : La fibre recyclée est équivalente à une fibre neuve en termes de performance, parce que ce process propose de refondre le polymère, pour en refaire un filé de fibre ou filament de fibre, pour redevenir un fil identique à un fil neuf (ECONYL par exemple). 

Les notions de recyclage pre-consumer et post-consumer 

Si vous êtes familier avec la gestion documentaire des certificats liés aux matières recyclées, vous avez dû voir les notions de recyclage pre ou post consumer. 

Utiliser des rebus de bobines de fils pour créer de nouvelles étoffes est considéré comme du recyclage pre-consumer.

Aucune opération de recyclage n’est nécessaire puisque ce n’est pas du recyclage de fils, ni de chute de textile, mais simplement l’intégration de bobines de fils qui restent sur les étagères des fournisseurs. 

Le recyclage Post-consumer indique lui que le polymère recyclé a déjà eu une vie avant d’être recyclé. Ce process nécessite donc une opération de recyclage, qui demande de l’énergie, et pour le cas du recyclage chimique, l’intégration de substances chimiques. 

Au regard de ces éléments, et lors d’un exercice sur l’affichage environnemental produit de mai 2023 (base de donnée du PEF), il s’avère que le recyclage pre-consumer obtient une meilleure note que le recyclage post consumer. Ce qui est tout à fait logique d’un point de vue consommation d’énergie et solvants utilisés, mais totalement incohérent dans la philosophie autour du recyclage. 

En effet, les marques qui souhaiteront proposer à leurs clients des fibres véritablement recyclées (post consumer) verront la note environnementale des produits moins avantageuse qu’un produit qui contient du recyclage pre-consumer. 

Le recyclage Pre-consumer s’apparente plutôt à une notion d’anti-gaspillage, que du recyclage. 

Je remercie tous les fournisseurs de matière, les éditeurs d’impact environnementaux, et également les différents organismes certificateurs du recyclage, pour les échanges très riches sur ce sujet qui va, dans les prochaines années, prendre de plus en plus d’ampleur.


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L’éco-conception révolutionne la mode : Des exemples inspirants de durabilité textile

Introduction :

La mode est un monde en constante évolution, mais il est de plus en plus évident que cette évolution doit être guidée par des principes durables. L’éco-conception, qui consiste à intégrer des considérations environnementales dès la conception d’un produit, gagne en popularité dans l’industrie textile. Dans cet article, nous explorons quelques exemples concrets d’éco-conception dans le domaine du textile et de la mode, mettant en lumière des marques innovantes qui repensent leur approche pour minimiser leur impact sur la planète.

1. Décathlon : Réduction des déchets grâce au design intelligent

Décathlon est un excellent exemple d’éco-conception dans l’industrie textile. Leur approche consiste à minimiser les déchets dès la phase de conception. Comment ? En créant des patrons de couture qui utilisent au maximum la surface du tissu, réduisant ainsi les chutes et les pertes. De plus, ils optent pour des matériaux recyclés et organiques, ce qui réduit davantage l’empreinte environnementale de leurs produits.

2. Marque Losanje : Valorisation des textiles recyclés

La marque Losanje se distingue par son engagement envers les textiles recyclés. Ils collectent des vêtements usagés, les démontent et utilisent les matériaux récupérés pour créer de nouvelles pièces uniques. Cette approche réduit la demande de nouvelles matières premières et prolonge la durée de vie des textiles existants. De plus, la marque Losanje sensibilise ses clients à l’importance de recycler les vêtements plutôt que de les jeter.

Losanje

Crédit photo : site losanje

3. Marque Possible France : La location de vêtements à la rescousse

La marque Possible France a adopté un modèle de location de vêtements, ce qui réduit considérablement le besoin de production de nouvelles pièces. Les clients peuvent louer des tenues pour des occasions spéciales, puis les retourner pour qu’elles soient nettoyées et réutilisées. Cela contribue à minimiser la surconsommation et le gaspillage associés à la mode éphémère.

Crédit photo : site Possible France

4. Marque Néprun : Teintures naturelles et respect de l’eau

Les teintures synthétiques sont souvent polluantes et gourmandes en eau. La marque Néprun a choisi d’utiliser des teintures naturelles à base de plantes, ce qui réduit l’impact environnemental de ses produits. De plus, ils surveillent étroitement leur consommation d’eau et mettent en œuvre des techniques de teinture à faible consommation pour préserver cette ressource précieuse.

5. Marque Hast : Transparence et traçabilité totale

La marque Hast mise sur la transparence en partageant des informations détaillées sur la provenance de ses matériaux, les processus de fabrication et les conditions de travail. Ils permettent aux consommateurs de suivre le parcours de leurs vêtements depuis la conception jusqu’à la vente. Cette transparence renforce la confiance des consommateurs et encourage les pratiques durables.

6. Marque Loom : Education et sensibilisation des consommateurs

La marque Loom ne se contente pas de produire des vêtements durables, elle s’engage également à sensibiliser ses clients aux enjeux environnementaux de l’industrie de la mode. Ils organisent des ateliers et des événements pour éduquer les consommateurs sur les choix responsables en matière d’achats vestimentaires et sur la manière d’entretenir leurs vêtements de manière durable.

7. Marque Resap Paris : Upcycling et créativité

La marque Resap Paris se démarque par sa passion pour l’upcycling, une technique qui consiste à transformer des matériaux récupérés en de nouvelles créations. Ils récupèrent des tissus délaissés et des vêtements d’occasion pour créer des pièces uniques et tendance. Cette approche encourage la créativité et évite que des matériaux encore viables ne finissent à la décharge.

8. Marque Naé vegan shoes : Fibres innovantes et biodégradables

La marque Naé vegan shoes mise sur des fibres textiles novatrices et respectueuses de l’environnement. Ils utilisent des matières comme le Piñatex, un matériau à base de fibres d’ananas, le liège, le maïs. Ces alternatives aux matières synthétiques traditionnelles réduisent l’empreinte carbone de la production textile.

Crédit photo : site Naé vegan shoes

Conclusion :

L’éco-conception dans le domaine du textile et de la mode ouvre la voie à une industrie plus durable et responsable. Les exemples mentionnés ci-dessus ne sont que quelques-unes des nombreuses initiatives novatrices qui émergent. En soutenant ces marques engagées, les consommateurs peuvent contribuer à la préservation de l’environnement tout en restant à la pointe de la mode. En fin de compte, l’avenir de la mode repose sur de telles initiatives créatives et respectueuses de la planète.


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L’évolution des bases de données matières textiles : Vers une précision accrue pour l’Affichage Environnemental

Dans la quête constante de réduire l’impact environnemental de l’industrie textile, l’utilisation de bases de données scientifiques joue un rôle essentiel. Des outils tels que « L’empreinte », la base « ADEME » (Agence de la transition écologique) et la base du « Product Environmental Footprint » offrent des informations clés sur les impacts environnementaux des matières textiles. Cependant, il est de plus en plus évident que l’étape suivante critique pour l’efficacité de l’affichage environnemental est d’améliorer et d’affiner ces bases de données pour une précision accrue et une meilleure adéquation à la réalité.

Crédit photo : ADEME

L’Utilité Actuelle des Bases de Données Scientifiques :

Ces bases de données scientifiques jouent un rôle vital en fournissant aux acteurs de l’industrie textile et aux consommateurs des informations détaillées sur les impacts environnementaux des matières textiles. Elles permettent d’évaluer les émissions de gaz à effet de serre, la consommation d’eau, l’utilisation des ressources, et d’autres aspects cruciaux de la durabilité. Ces données aident les entreprises à prendre des décisions éclairées en matière de conception, de production et de choix de matières premières.

Le Besoin d’Améliorer la Précision :

Malgré leur importance, les bases de données actuelles présentent des limites en termes de précision. Les données disponibles peuvent parfois être génériques, ne tenant pas compte des variations régionales, des méthodes de production spécifiques et des innovations technologiques. Pour que l’affichage environnemental soit réellement efficace, il est essentiel de mettre à jour et d’affiner ces bases de données afin de refléter avec précision les conditions réelles et les pratiques de l’industrie textile.

Vers des Données Plus Précises et Actuelles :

  1. Collecte de Données en Temps Réel : L’intégration de données en temps réel provenant d’entreprises textiles offre une vision plus précise des performances environnementales. Cela permettrait de tenir compte des dernières innovations et des améliorations continues.
  2. Données Régionales : L’industrie textile est mondiale, mais les conditions environnementales varient d’une région à l’autre. Intégrer des données spécifiques à chaque région permettrait d’obtenir une vue plus réaliste des impacts.
  3. Innovation et Nouvelles Technologies : Les bases de données doivent être actualisées pour refléter les nouvelles technologies et les pratiques durables émergentes. Les progrès dans les domaines de la teinture, du traitement des eaux usées et de la réduction des déchets doivent être pris en compte.
  4. Transparence et Partenariats : Les organismes gérant ces bases de données devraient encourager la collaboration avec les entreprises textiles pour partager des données spécifiques et contribuer à une meilleure précision.

Impacts Positifs de l’Amélioration des Bases de Données :

  • Meilleurs Choix de Matériaux : Des données plus précises permettent aux entreprises de sélectionner les matériaux les plus durables, réduisant ainsi leur empreinte environnementale.
  • Incitation à l’Innovation : En identifiant les domaines à fort impact, les bases de données améliorées encourageront les entreprises à innover pour réduire leur impact.
  • Informations Plus Pertinentes pour les Consommateurs : Les consommateurs pourront prendre des décisions d’achat plus éclairées en se basant sur des données environnementales plus précises et fiables.

Conclusion :

Les bases de données scientifiques de matières textiles ont déjà jeté les bases d’une industrie plus durable. Cependant, le prochain pas en avant crucial consiste à investir dans l’amélioration et l’affinement de ces bases de données pour qu’elles reflètent avec précision la complexité des impacts environnementaux de l’industrie textile moderne. En travaillant ensemble, les acteurs de l’industrie peuvent contribuer à façonner un avenir où l’affichage environnemental est fondé sur des données solides, inspirant des choix de conception et de consommation plus responsables.


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Comparaison entre le Coton Conventionnel et le Coton issu de l’Agriculture Biologique : Quelles différences ?

Introduction

L’industrie textile est l’une des plus grandes consommatrices de coton, une fibre naturelle utilisée pour la fabrication de vêtements, de linge de maison et d’autres produits textiles. Au fil des ans, deux méthodes de culture du coton ont émergé : la culture conventionnelle et la culture biologique. Dans cet article, nous examinerons les différences essentielles entre le coton conventionnel et le coton issu de l’agriculture biologique, en mettant en lumière leurs impacts sur l’environnement, la santé humaine et la durabilité globale.

Méthodes de Culture

Coton Conventionnel : La culture conventionnelle du coton implique l’utilisation intensive de produits chimiques agricoles tels que les pesticides, les herbicides et les engrais synthétiques. Ces substances chimiques visent à contrôler les ravageurs et à favoriser la croissance des plantes, mais elles peuvent également avoir des effets néfastes sur la santé des agriculteurs, la qualité du sol et les écosystèmes environnants.

Coton Biologique : En revanche, la culture du coton biologique se base sur des méthodes agricoles plus respectueuses de l’environnement. Elle exclut l’utilisation de pesticides chimiques et d’engrais synthétiques, privilégiant plutôt des pratiques telles que la rotation des cultures, la plantation intercalaire et l’utilisation de compost naturel. Ces méthodes préservent la biodiversité, améliorent la qualité du sol et réduisent la pollution de l’eau et de l’air.

Impact Environnemental

Coton Conventionnel : L’utilisation intensive de produits chimiques dans la culture conventionnelle du coton a un impact significatif sur l’environnement. Les pesticides et les herbicides peuvent contaminer les sols et les sources d’eau, nuisant à la faune, à la flore et aux écosystèmes aquatiques. De plus, la production de ces produits chimiques contribue aux émissions de gaz à effet de serre et à la dégradation de la qualité de l’air.

Coton Biologique : La culture biologique du coton réduit l’impact environnemental en évitant l’utilisation de produits chimiques toxiques. Les méthodes biologiques préservent la santé des sols, minimisent la pollution et soutiennent la biodiversité locale. De plus, la rotation des cultures favorise la régénération naturelle des nutriments du sol, réduisant ainsi la dépendance aux engrais artificiels.

Le coton bio a 2x plus d’impacts environnementaux que le coton conventionnel 

Les principales raisons sont l’utilisation de l’eau et des sols avec la base de données EIME de façon globale ça montre que le bio est plus impactant que le conventionnel, mais cela peut varier en fonction des lieux/pays en étant plus spécifique.

Le coton bio consomme 3x plus d’eau que le conventionnel 

Santé Humaine

Coton Conventionnel : Les produits chimiques utilisés dans la culture conventionnelle du coton peuvent avoir des conséquences négatives sur la santé des agriculteurs et des consommateurs. Les travailleurs agricoles sont exposés aux pesticides dangereux, ce qui peut entraîner des problèmes de santé à long terme. Les résidus chimiques peuvent également persister dans les fibres de coton et entrer en contact avec la peau des consommateurs, ce qui peut provoquer des réactions allergiques ou des irritations.

Coton Biologique : Le coton biologique élimine ces risques en évitant l’utilisation de produits chimiques synthétiques. Cela crée un environnement de travail plus sûr pour les agriculteurs et garantit que les consommateurs ne sont pas exposés à des résidus chimiques potentiellement nocifs.

Durabilité

Coton Conventionnel : En raison de sa dépendance aux produits chimiques, la culture conventionnelle du coton peut épuiser les sols et l’eau à long terme. Les pratiques non durables peuvent également contribuer à la désertification et à la perte de biodiversité dans les régions de culture intensive de coton.

Coton Biologique : Le coton biologique favorise la durabilité en préservant les ressources naturelles et en soutenant les pratiques agricoles respectueuses de l’environnement. Il contribue à maintenir l’équilibre des écosystèmes et à préserver la fertilité du sol pour les générations futures.

Concernant les propriétés de la fibre, la performance du coton issu de l’agriculture biologique est moins bonne à cause de l’agriculture et la longueur de la fibre est plus petite que le conventionnel

Il est intéressant d’avoir un produit oeko-tex qui regarde les produits chimiques plutôt qu’un produit seulement issu de l’agriculture biologique qui n’est pas un label. De même, du côté social, l’utilisation des pesticides pour le coton conventionnel est difficile parce que la réglementation est différente en fonction des pays et que ce n’est pas très bien cadré.

Conclusion

La culture du coton, qu’elle soit conventionnelle ou biologique, a un impact considérable sur l’environnement, la santé humaine et la durabilité. Alors que le coton conventionnel utilise des produits chimiques intensifs qui peuvent avoir des effets néfastes, le coton biologique adopte une approche plus holistique, en favorisant des pratiques agricoles respectueuses de la nature. En tant que consommateurs, nous avons le pouvoir de soutenir des pratiques durables en choisissant des produits fabriqués à partir de coton biologique, ce qui peut contribuer à créer un avenir plus sain pour la planète et pour nous-mêmes.

https://www.mars-elle.com/entre-la-culture-biologique-et-conventionnelle-du-coton-la-guerre-de-leau-est-declaree/ → consommation d’eau: la culture du coton nécessite beaucoup d’eau. Les dégâts sur l’environnement : assèchement de la mer d’Aral et l’appauvrissement des nappes phréatiques. 95% de la production du coton est faite en Chine, Inde, États-Unis, Turquie et Tanzanie. Sans irrigation, le coton bio ne consomme pas moins d’eau que le coton conventionnel.

https://www.mesrideaux.fr/blog/tout-savoir-sur-le-coton/ → L’histoire du coton : le cotonnier est la plante du coton. Cet arbuste pousse dans les régions chaudes et a besoin d’eau. Le coton fait partie des fibres naturelles végétale. Égrenage est la première étape (séparation de l’ouate de la plante), à l’aide d’une égreneuse mécanique. Tri des fibres longues et ensuite pressage en balles de coton. 2ᵉ étape est la filature (de la bourre à un fil). Rappel des avantages du coton : absorbant (confortable, agréable), isolant, supporte les hautes températures, bon marché, respirant, absorbant pour la teinture. Inconvénients : rétrécit, jaunit, se décolore à la lumière, sensible à l’humidité, se déchire. La culture du coton est considérée comme l’une des plus polluantes.

https://www.muudana.com/avantages-et-inconvenients-du-coton-bio/ → Les avantages et inconvénients du Coton Bio : le coton bio ne garantit pas nécessairement le respect des droits de l’homme, la culture du coton bio ne nécessite pas de produits chimiques, mais lors de la transformation il est possible d’utiliser des produits nocifs, les labels proposent des solutions pour le respect des droits de l’homme et la traçabilité des produits utilisés (Max havelaar, GOTS, oekotex), le coton bio ou non à un impact sur l’environnement.

https://www.thegoodgoods.fr/mode/coton-biologique-vs-coton-conventionnel/ → Des chiffres

Autre ressource : Anti-sèche coton refashion : 2ᵉ place dans la production mondiale de fibres (soit 25% de la production mondiale), il est possible de recycler le coton de manière mécanique ou chimique, impact environnementaux suite à l’usage de pesticides, à la consommation d’eau, l’usage d’OGM et la pollution des sols, eau et air, labels : GOTS, ecolabel, ou BioRe.

Les Labels : MAx Havelaar, BCI, GOTS et Oeko-Tex


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Les Ouïgours : Un Peuple, une Industrie, des Bouleversements

Introduction

Les Ouïgours, une population turcophone et majoritairement musulmane originaire de la région du Xinjiang en Chine, ont gagné une attention internationale croissante en raison de leur situation complexe. Outre leurs implications socio-politiques et humanitaires, les Ouïgours jouent également un rôle significatif dans l’industrie mondiale du textile. Cet article examine l’identité des Ouïgours, leur rôle dans l’industrie du textile, les impacts sur l’industrie chinoise et les bouleversements que cette situation a pu engendrer.

Les Ouïgours : Identité et Contexte

Les Ouïgours sont un groupe ethnique turcophone originaire de la région autonome du Xinjiang, située dans le nord-ouest de la Chine. Historiquement, le Xinjiang a été un carrefour culturel et commercial entre l’Asie centrale et la Chine, donnant naissance à une riche diversité culturelle. Cependant, ces dernières années, les tensions ethniques et religieuses entre les Ouïgours et le gouvernement chinois ont conduit à des controverses internationales, en particulier concernant les droits de l’homme et les allégations de détentions massives.

Rôle des Ouïgours dans l’Industrie du Textile

Les Ouïgours ont traditionnellement joué un rôle important dans l’industrie du textile en Chine. Leur histoire de fabrication artisanale et de tissage remonte à des siècles, faisant d’eux des experts dans la production de textiles de qualité. Au fil du temps, les compétences des Ouïgours dans le textile ont évolué pour répondre aux demandes de l’industrie mondiale, en particulier en matière de confection de vêtements et de textiles techniques.

Impacts sur l’Industrie Chinoise

L’implication des Ouïgours dans l’industrie du textile a eu un impact significatif sur l’économie chinoise. Le Xinjiang, riche en ressources naturelles, est devenu un centre de production textile majeur en Chine, fournissant des matières premières et de la main-d’œuvre pour l’industrie. Les compétences des Ouïgours dans le textile ont renforcé la chaîne d’approvisionnement chinoise, contribuant ainsi à la croissance économique du pays.

Bouleversements et Controverses

Cependant, la situation politique au Xinjiang a entraîné des bouleversements majeurs dans l’industrie du textile. Les allégations de violations des droits de l’homme, y compris les détentions massives et le travail forcé présumé des Ouïgours, ont suscité des préoccupations morales et éthiques dans la chaîne d’approvisionnement mondiale. Les entreprises ont été confrontées à des pressions pour garantir que leurs pratiques d’approvisionnement ne contribuent pas aux abus.

Conclusion

Les Ouïgours, en tant que peuple ayant une riche histoire culturelle et une expertise dans l’industrie du textile, ont une place importante dans le paysage mondial. Cependant, leur rôle dans l’industrie est devenu complexe en raison des préoccupations internationales concernant les droits de l’homme. Les bouleversements résultant de ces préoccupations ont eu un impact sur l’industrie chinoise et ont mis en lumière les défis éthiques auxquels les entreprises sont confrontées dans une économie mondialisée. Il reste à voir comment ces enjeux seront résolus et comment l’industrie du textile évoluera en conséquence.


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L’écologie et l’innovation au cœur de la mode de demain

Depuis quelques années, les consommateurs prennent conscience que la fast-fashion a atteint ses limites (notamment depuis l’affaire Rana Plaza en 2013) et commencent à se tourner vers une consommation plus équitable. C’est à partir de là que la mode durable devient tendance et s’exporte auprès d’un plus grand public.

Aujourd’hui, consommer des produits textiles qui durent dans le temps fait partie intégrante des stratégies de bon nombre de marques de mode. Et deux grands positionnement se partagent l’affiche : l’écologie et l’innovation. Mais comment faire durer ses vêtements tout en garantissant leur performance, et en préservant la planète ?

Sneakers Adidas Clean Classics – sneakers vegan et recyclée – Crédits Photos ADIDAS

REPENSER LE VÊTEMENT POUR SAUVER LA PLANÈTE 

Quand on pense vêtement durable, on pense à la mode écologique. Depuis près de 10 ans maintenant, les marques de ce secteur ont su affirmer leurs valeurs et leurs engagements par l’utilisation de matières naturelles, par une production locale et respectueuse des conditions de travail ainsi que par une communication transparente.

Un jean recyclé et recyclable ou une production à la demande (1083 et Loom en sont de parfaits exemples), des matières exclusivement éco-responsables et vegan (comme People Tree), une communication pro-écologique comme Patagonia… De nombreux codes qui prouvent que consommer durablement, c’est possible et accessible.

Crédit Photo : Jean site 1083

La slow-fashion n’est plus seulement qu’une tendance, c’est un mode de vie. Même les géants de l’industrie textile s’y mettent “La surconsommation n’est plus à la mode. C’est un fait. Notre ambition chez H&M est d’orienter, d’ici à 2030, toute notre production vers du 100 % durable et recyclé” a déclaré la responsable sustainability et corporate engagement chez H&M France.

RÉVOLUTIONNER L’INDUSTRIE TEXTILE PAR LA TECHNOLOGIE

Mais la mode équitable n’est pas la seule à repenser la durée de vie d’un vêtement. Un mouvement essaie de faire sa place dans l’industrie depuis quelques années déjà : la fashion tech. S’inspirant de la robustesse d’un vêtement de travail et de l’innovation technique des milieux industriels, la fashion tech c’est le mélange entre qualité durable et matières intelligentes. Dans un style souvent néo-futuriste à la Cyberpunk ou Retour Vers Le Futur, la mode high-tech trouve surtout son public principalement dans le streetwear.

Ici, il est davantage question de nanomatériaux, de vêtements connectés ou encore de tissus synthétiques. Et c’est cet ensemble d’avancées technologiques qui permet aux consommateurs de fashion tech d’avoir des vêtements durables. De par leur résistance, leur performance dans leur utilisation (l’imperméabilité du textile Gore-Tex), leur garantie dans le temps (Eastpack et ses sacs-à-dos garantis 30 ans), cette industrie a su séduire et convaincre.

Le hooverboard de Retour vers le futur, avec ses baskets Nike néo-futuriste. Crédits Photos Objetconnecte.net

Jouant sur la tendance d’un vêtement durable et de qualité, la mode high-tech chamboule les productions et l’utilisation de matières premières au profit de la planète.

Des combinaisons Led interactives dans le film Tron Legacy. Crédits Photos : Kombini.com

ALLIER L’ECO-RESPONSABILITE ET L’INNOVATION TEXTILE, C’EST POSSIBLE

On pourrait se dire que ce sont deux industries qui s’opposent. Car là où leurs points divergent, c’est au niveau stratégique. Il s’agit de deux mondes distincts : l’un prône l’écologique et l’autre, le néo-futurisme. Leur communication, le lifestyle qu’ils proposent et certaines de leurs valeurs sont différents.

Mais à y regarder de plus près, la slow-fashion et la fashion-tech semblent posséder des points semblables d’une grande importance : une volonté de changer les productions textiles sur le long terme, une détermination à faire évoluer les habitudes de consommation auprès du grand public, mais surtout un point d’honneur à rendre la mode plus durable.

Et allier l’éco-responsabilité et l’innovation textile, c’est possible. Comme nous l’ont déjà prouvé quelques géants de cette industrie. Notamment Nike avec sa basket Go FlyEase qui s’enfile sans les mains ou encore avec sa collection ISPA qui met le design au service de l’innovation, grâce au recyclage. Des grandes marques de mode qui ont les moyens d’investir dans les deux pôles de recherches que sont l’écologie et la technologie.

Alors pour les marques d’aujourd’hui et de demain, il ne reste plus qu’à choisir sur quel choix stratégique se positionner !

Hashtag : #EcoFuturiste #FashionTech #EcoFashion #TendancesMode #ModeEthique #TechWear #CyberIndustriel


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Comment créer une marque de bijoux tendance et éco-responsable ?

Vous êtes nombreux à nous avoir demander un article autour des bijoux éthiques. Chez Greeny Bird Dress, notre spécialité étant plutôt axé mode et textile, nous avons contacté Vanessa Marville, la créatrice de la marque de bijoux éthiques La Parisienne des Îles, afin qu’elle puisse vous donner quelques pistes pour créer une marque de bijoux éthiques.

Dans un monde où la surconsommation est majeur, la question de l’éthique touche de plus en plus d’entreprises, qui conscientes de l’impact des déchets sur notre planète, souhaitent partager leurs valeurs écologiques avec leurs consommateurs. Au delà de la valeur commerciale dont certains voudraient tirer profits par une tendance à la mode éthique; la transparence et l’éducation vers une consommation plus durable est un enjeu de taille pour préserver l’environnement.


DES BIJOUX ÉTHIQUES
La Parisienne des îles est une marque Française de bijoux fantaisie haut de gamme créée par sa fondatrice Vanessa Marville.
La jeune marque démarre en 2020 avec pour idée de créer des bijoux en puisant son inspiration dans l’univers tropical qui séduit tant la génération Z, addict aux voyages. L’ambition de la marque n’est pas seulement de concevoir des design à base de corail ou de matières nobles mais également de concilier ses valeurs d’entreprise responsable.

REVOIR SA PHILOSOPHIE POUR CRÉER DES VALEURS ÉTHIQUES
La créatrice de La Parisienne des îles a mis a bien son expérience dans le retail de luxe pour avoir un regard neuf sur la question du fast shopping.
Le concept de La Parisienne des îles est fondé sur le principe fondamental de qualité, d’authenticité et de design. L’ objectif est de proposer des bijoux fabriqués à partir des meilleurs matériaux à des prix accessibles. Il est important de repenser la chaîne de production en la réduisant un maximum pour garantir sa démarche éthique à chaque étape de la production.

Crédits Photos : La Parisienne Des Îles

LE CHOIX DE FOURNISSEURS ÉCO-RESPONSABLE

Pour se faire, l’équipe travaille avec des fournisseurs sur certains modèles, artisans, qui partagent la même philosophie et tentent de la transcrire à travers leurs domaines de compétences. 
La proximité avec des fournisseurs éthiques limite la pollution au niveau du transport de marchandises, le travail local en atelier selon les collections sont des réflexions à prendre en compte.

Crédits Photos : La Parisienne Des Îles

BANNIR LA SURPRODUCTION ET LAISSER PLACE A LA SLOW JOALLERIE

Toujours dans une stratégie éco-responsable, La Parisienne des îles ne produit qu’en petite série afin d’éviter les déchets inutiles et la surproduction fast fashion / jewelry qui aujourd’hui domine l’industrie. La plupart des bijoux sont fabriqués à la commande afin de respecter une production éthique et durable
Chaque petit geste est un grand pas envers la planète et envers les consommateurs.

Crédits Photos : La Parisienne Des Îles


DES MATÉRIAUX RECYCLABLES

La Parisienne des îles a choisit le laiton comme base car il se recycle facilement. L’avantage du laiton est qu’il est peu couteux et évite de travailler avec l’or en intégralité qui demande un processus d’extraction considérablement polluant. Pour exemple, une bague en or produit à elle seule 20 tonnes de déchets hautement toxiques. Le cyanure et le mercure utilisés pour l’extraction de l’or polluent les nappes phréatiques. De plus il faut environ 140 000 litres d’eau par heure pour l’extraction. Les conséquences environnementales sont désastreuses. Certaines marques de joaillerie de luxe qui ne travaille qu’avec l’or on prit la belle initiative de travailler avec Fairmined. Fairmined est un label de certification qui atteste de la provenance d’or produit par des mines artisanales et à petite échelle, répondant aux principaux standards mondiaux en matière de pratiques responsables et sociales.

DES EMBALLAGES ÉCOLOGIQUES POUR PRÉSERVER LA PLANÈTE

Penser éco ne s’arrête pas seulement à la production mais jusqu’au produit arrivé à la maison. Limité le gaspillage et le papier fait partie de l’ambition de La Parisienne des îles. Aucune commande n’est envoyé avec une facture papier, elle est donc accessible sur le site en ligne de bijoux: chaque client peut via son espace compte imprimer sa facture si besoin. Des emballages en papier de soie, cartons recyclés sont utilisés pour protéger les envois. Le choix des emballages est étudier pour respecter l’initiative de l’entreprise: les pochons de la marque sont en toile de jute, cette fibre est appelée « fibre d’or » pour sa douceur, sa brillance. Totalement biodégradable et recyclable, la fibre de jute est respectueuse de l’environnement. Pour labelliser les pochons un cachet de cire végétal est apposé à la main sur celui-ci. Les étiquettes de remerciement d’achat sont imprimés avec une imprimante thermique pour ne pas imprimer à l’encre qui demanderait le recyclage permanent des cartouches en plastique. Seul le plastique bulle qui protège les colis est utilisé, celui-ci est uniquement un plastique de récupération recyclé.

RETOUR AUX SOURCES

Vanessa Marville cultive sa passion pour les destinations tropicales à travers ses collections et se souvient des colliers réalisés en perles de coco naturelles de son enfance:« dans les îles, petits et grands aiment réaliser des accessoires en matières organiques, les trésors de la nature se trouvent sur place, à porter de main sans impact sur l’environnement ».


Retrouvez les bijoux bohèmes de La Parisienne des îles sur leur site !

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Réseaux sociaux :

Instagram : www.instagram.com/laparisiennedesiles

Facebook: www.facebook.com/laparisiennedesiles 

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Vanessa Marville

CEO of La Parisienne des îles

Tel : +33 (0)6 62 23 97 56

www.laparisiennedesiles.fr

Contact@laparisiennedesiles.fr

Merci à Vanessa pour la rédaction de cet article et pour ses magnifiques bijoux !


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Revaloriser les chutes de cuir issues de gants industriels

Aujourd’hui, on compte plus de 800.000 tonnes de déchets de production (1) issues d’articles de cuir par an.

Sur ces 800.000 tonnes, la plupart partira à l’enfouissement chaque année.

Ce chiffre montre qu’avant même de chercher des solutions pour les invendus, il est urgent de réduire les déchets liés à la réalisation des articles de cuir.

Prenons l’exemple précis des gants en cuirs, ici, toutes les découpes réalisées pour la création d’une paire de gant représentent un déchet et pour redonner vie aux déchets issus de cette industrie, nous sommes allées à la (e-)rencontre de Recyc’Leather.

Les deux co-fondateurs Recyc’Leather ont identifié les chutes de cuir comme un déchet potentiellement valorisable il y a très longtemps, lorsqu’ils habitaient en Chine.

Ainsi, quasiment depuis leur fenêtre,  ils voyaient des quantités de matière homogène en gros volume mais de différentes qualités, couleurs et provenant de différentes productions.

Il fallait alors trouver un process nouveau pour créer une matière assez homogène et résistante pour créer des objets fonctionnels, tout en restant dans la maitrise raisonnée de l’impact environnemental des produits !

Et … c’est en associant toutes leurs expériences passées dans l’industrie du papier que la solution fut trouvée ! On vous dit tout dans cette Interview…

Recyc’Leather réduit en poudre les chutes de cuir, afin de créer des panneaux prêts à être imprimés comme du papier. Ce cuir est recomposé avec :

60% fibres de cuir (chutes de cuir)

30% latex naturel (Hévéa)

10% Polyuréthane a base d’eau (sans solvent) – Le plus innovant a l’heure actuelle.

Ainsi, aucun tannage au chrome mais une impression à chaud (3) comme sur du carton ou papier.

Crédits Photos : Recyc’Leather

Proposer du cuir Recy’Leather, c’est 90% d’eau utilisé en moins par rapport à un cuir neuf chromé, et une économie pour la planète de 20 tonnes de déchet destinés à aller directement à la décharge !

Crédits Photos : Recyc’Leather

Recyc’Leather compte déjà de très beaux clients qui sont de réels partenaires avec des valeurs communes dans la démarche environnementale globale.

Cette matière  semble être une belle alternative au PVC et au PU car elle peut également être utilisée dans l’univers de la décoration, et du packaging secondaire et primaire. Ce matériau est d’ailleurs très souple.

Pour les marques, il est possible de développer un moule et les différents grains sont codéveloppés et peuvent être exclusif.

Toutes les couleurs sont possibles, mais les couleurs trop pastels sont à proscrire.

Les clients : L’industrie du luxe (horlogerie, lunettes, montres, parfum et beauté…)

La production est réalisée dans la province de Canton et il ne livre pas la matière en Europe, il faut donc que le produit soit transformé sur place. Une livraison au Vietnam est possible.

Crédits Photos : Recyc’Leather

Recyc’Leather, participe aux « Objectifs du Développement Durable des Nations Unies — Objectif n°12 : Consommation et production durable ». – Mais pas que ! Ils ont aussi crée une marque d’accessoires : FRBG francsbourgeois.eu

Crédits Photos : Recyc’Leather


Pour créer vos produits, Recyc’Leather propose des porte-cartes, des étuis à lunettes, porte documents, coques téléphone. Découvrez par exemple la marque INE Paris, qui propose des portes-carte et chargeur de batterie http://ineparis.fr/

Pour l’avenir et continuer les recherches, Recyc’Leather établit des partenariats, par exemple le CTC (Centre Technique de Cuir) ou avec des groupes d’étudiants pour optimiser le matériau sur la performance, spécialement la résistance. L’entreprise va aussi réaliser un ACV(4) de la matière comparée à 1m2 de cuir animal chromé. Recyc’Leather participe aussi à une étude menée par l’IFM et Kering, dont le sujet de « Sustainability meets luxury packaging ».

Vocabulaire et Sources :

  • (1) Chute de production : Déchet obtenue quand on découpe et fabrique un produit.
  • (2)L’arbre HEVEA est un arbre qui crée le caoutchouc que Recyc’Leather mélange a la résine synthétique. Recyc’Leather utilise le caoutchouc d’arbre qui provient de Thaïlande . Sources Wikipédia
  • (3)Impression à chaud : Le marquage à chaud, parfois appelé embossage, est une technique d’impression consistant à marquer le papier dans son épaisseur avec une couleur, voire de l’or ou de l’argent. Sources : Escourbiac
  • (4) ACV : Analyse du cycle de vie
  • Sources : https://silmonext.silmoparis.com/?page_id=95

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Des vêtements avec une soie éthique, c’est possible ?

Vous souhaitez créer un produit en intégrant de la soie mais vous vous posez beaucoup de question sur cette matière ? Vous avez raison, est-ce qu’il serait possible de créer des vêtement avec de la soie alors que la plus grande majorité de soie est crée en ébouillantant les vers à soie dans leurs cocons ? On a trouvé des solutions pour vous aider !

l’article suivant est rédigé de façon assez spéciale, on ne peut pas dire que ce soit un article mais plus un statut de recherches sur la soie. L’idée est de rassembler ces recherches avec les vôtres, ça vous dit ? La démarche est la suivante, ajoutez en commentaire ce que vous connaissez sur la soie, et les #update de cet article arriveront au fur et à mesure. Fournisseurs, infos : la communauté prend tout ! Merci pour eux !

Qu’est-ce le fil de soie ?

Le fil de soie est un fil trilobé, ce qui signifie que la lumière se reflète sur les trois côtés du fil (image 2 « Trilobée ») :

Il existe 200 variétés de vers à soie dans le monde, mais seuls le bombyx du murier produit un fils « rond »,  « lisse » et « fin ». Chaque cocon produit 1500 mètres de filament en l’espace de deux à trois jours. Aussi, un hectare d’arbres représente 11 tonnes de feuilles qui peuvent nourrir 200 cocons lesquels produiront 40kg de soie grège. Historiquement, la soie vient de Chine chine, mais également d’Inde et du Moyen-Orient.

Voici les différents dénomination de la soie, souvent liées à leur pays de fabrication, à une technique d’assemblage du fil ou à la technique d’extrusion du filament :

  • soie Ahimasa
  • Soie Eri
  • Soie Muga
  • Soie Tussah : c’est la soie sauvage
  • Soie Pattu ou Resham : soie d’Inde
  • soie mashru : soie indienne avec la chaine soie et la trame coton tissé en armure en satin qui offre une face lisse et un envers en coton

L’unité de mesure de la soie est le momme :

1 momme correspond à 4.306g par m2 de tissu (par ex une étoffe de 17 mommes pèse 73.2g/m2)la densité de l’étoffe varie selon le type de tissage :

  • Habotai 5 a 16 mommes
  • Mousseline 6 a 8 mommes
  • Crêpe de chine 12 a 16 mommes
  • Gaze 3 a 5 mommes
  • Soie grège 35 a 40 mommes
  • Organza 4 a 6 mommes

Comment obtenir un fil à partir d’un cocon ? la méthode la plus courante ici :

  • CUISSON DES COCONS – Eau bouillante pour ramollir le séricine
  • DEVIDAGE – Filament de soie extrait du cocon, on déroule
  • MOULIANAGE – Torsion des filament selon l’utilisation finale (fils chaine, trame, broderie couture,  (broderie tricot teinture, cela sera soit c’est en fil simple, torsion crêpe organsin ou torsion trame)
  • DECRESAGE (étape de lavage pour enlever séricine (colle des vers à soie) le décreusage peut être complet ou partiel . cette soie décreusée partiellement est dite soie grège
  • PROCHAINE ETAPE : TISSAGE OU FILATURE OU TRICOTAGE

Les étoffes les plus fines sont tissées avec un fil obtenu par un assemblage de filament de quatre cocons.


Le fil de soie est soit, un:

  • FIL SIMPLE : un fil simple est un filament unique tordu dans un sens (moins bonne qualité) – le moins résistant
  • FILS POUR TORSION CREPE : La crêpe de soie est constitué de plusieurs fils de grèges tordus de 2000 à 3000 tours au mètre (crêpe de laine, de coton de lin = 1500 tours/mètre
  • FIL ORGASIN : Un fil orgasin est un fil de tournage de filament pour obtenir un fil qui sera destiné à un usage chaine. Le fil orgasin est formé de 2,3,4 fils de grège tordus séparément sur eux mêmes puis réunis par une torsion.
  • FIL POUR TORSION TRAME : C’est une technique de tournage de filament pour obtenir un fil qui sera destiné à un usage trame. Une torsion trame est une torsions de deux filaments au sens trame est semble le plus résistant de tous.

Différentes qualités de soie, qui définissent l’usage du fils de soie – (#1 meilleure qualité intrinsèque)

#1 La soie grège elle représente le tiers de la longueur initiale du fil pour un rendu au fil net et brillant.

#2 La soie schappe : Bourre de soie, déchets du dévidage. fil avec petites fibres détachées. après le décreusage, le voile est divisé en ruban d’envions 15 cm.
#3 La bourrette de soie :Fibres très courtes, Fil représentant de gros nœuds visibles à l’œil nu et au toucher
#4 La soie sauvage ou tussah : Comme les cocons sont percés, le fil n’est plus discontinu, il est moins fin et plus irrégulier. Même si cette soie semble avoirs les moins bonnes qualités intrinsèques, c’est cette soie qui semble la plus éthique si on pense aux vers à soie.

Comment teindre la soie ?

Il y a deux méthodes pour la teinture de la soie. La teinture « fil », employé pour les taffetas, l’armure satin duchesse issu à motif pour pouvoir combiner de multiples couleurs. Et il existe la teinture « pièce » pour les crêpes, et sergé (vous pourrez en trouver à Lyon).


Il existe beaucoup d’apprêts de finition, à choisir en fonction du toucher et du visuel que vous recherchez :

Prenons en exemple le critère douceur en clé d’entrée :

  • L’apprêt calandage : Le tissu passe a plusieurs reprise en  2 cylindres  d’acier chauffés en faisant varier la vitesse de torsion , la pression exercée et leur température, on obtient différents degrés de brillance et de douceur
  • il existe aussi : apprêt résine, dérompage, vaporisage, pressage, lustrage
  • Soie lavée = soie émerisée ou de suédée : la soie lavée est une soie qui est lavée en machine avec sables galets balle de tennis afin d’obtenir une surface peu de pèche à l’aspect vieilli. Attention, cette soie lavée devient moins résistante !

En clair, quels sont les propriétés de la soie ?

  • Forte solidité (plus solide que la laine ou le coton)
  • Capacité d’absorption de l’humidité  (donc bonne tenue teinture)
  • Elasticité naturelle de presque 15%
  • Attention à l’électricité statique

Aussi, la soie est sensible à :

  • la poussière (elle se fragile et se détruit)
  • le soleil (elle se fragile et se détruit)
  • l’humidité (elle perd son élasticité)
  • Et attention aux tâches et aux matières grasses –  la matière peut se faire attaquer par les insectes

Pour finir, où trouver la soie ?

  • Italie / France (Lyon Côme). Vous trouverez des fabricants d’étoffes réputés
  • Majoritairement, les européens importent la soie grège du japon
  • Voici les endroits où vous pourrez trouver des fournisseurs de soies au tarifs les plus compétitifs du marché :
    • En Inde, au Pakistan ou en Thaïlande (région Isan) On y trouve de la soie avec tissage en Ikat (ou mudmee) et avec la technique de teinture par espacement (teinture d’une même fil en différentes couleurs pour un rendu aux couleurs saisissantes.
    • La « ThaiSilk Company » est très réputée (Thaïlande)
    • il y a des usines importantes à Bangkok, mais ce sont des étoffes bon marché
Thai Woman Take Off Ties from Mudmee Board Weaving or Ikat Thai Silk Pattern Weaving on Small Red Weaving Mill After Finish to Tie and Dyed in Thailand

Sources :

et

https://www.amazon.fr/gp/product/2212143125/ref=as_li_tl?ie=UTF8&tag=greenybirdd08-21&camp=1642&creative=6746&linkCode=as2&creativeASIN=2212143125&linkId=acaf49422e26d05424d1c76073431604

https://www.dunod.com/sites/default/files/atoms/files/9782100543557/Feuilletage.pdf


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Le t-shirt Propre : Créer sa marque en favorisant le savoir-faire français, sans gros volume au lancement de l’activité

A l’occasion de la sortie de la veille stratégique Textile GreenyBirdDress (si vous n’êtes pas encore membre, c’est gratuit et par ici), nous proposerons une série d’ITW d’acteurs du secteur textile, qui se démènent tous les jours pour accélérer la transition écologique de cette industrie. L’objectif est double, une entraide avec des questions autour des thématique textile, sourcing, et écologie. Et également une source de motivation, car comme vous le verrez dans les d’interview (ITW), tout est possible avec de la détermination, et de la persévérance.

ITW #1 Le t-shirt Propre X Greeny Bird Dress – JUIN 2020


La première ITW sera celle de Fabien, co-fondateur de la marque Le t-shirt Propre depuis 2016. Il nous a accordé un moment afin de nous permettre d’en savoir un peu plus sur les difficultés majeures rencontrées pendant l’ascension de sa marque, et comment il a su prendre le dessus face à ces difficultés. Les angles de la qualité, durabilité et traçabilité seront abordés.

[Greeny Bird Dress] : Comment reconnaître la qualité d’un tissu quand on débute ?

[Le t-shirt Propre] : Au début, créer la marque avec ces ambitions durables consistait alors à se former un max sur les matières et le produit et c’est la plus grosse difficulté. Il faut se former, pour comprendre et connaitre les différentes qualité possible, afin de savoir ce que l’on veut. Se lancer dans les négociations avec les fournisseurs sans savoir ce que l’on cherche ne mènera à rien.

[GBD] : Quels ont été les freins majeurs dans la création de la marque ?

[Le t-shirt Propre] : Lorsque qu’on tente de créer une marque de mode, sans compétence technique et sans réseau, la mission devient un vrai défi !
Mais alors, trouver des experts n’est pas une mince affaire, les fournisseurs n’ont pas forcement de sites web, et il y en a peu en Aveyron (région de nos amis de la marque Le t-shirt Propre).
Et l’affaire se complique encore plus lorsque le langage entre les industriels et les créateurs de la marque n’est pas le même.

  1. En effet, l’un (le fournisseur) parle de prix du marché, de rapport qualité / prix, de comparaison au tissu asiatique et à bas coût sur le marché.
  2. L’autre ( Le t-shirt Propre) parle de qualité, de performance du produit, d’éco-responsabilité.
crédits photos : Le t-shirt Propre

Il a fallu un peu de temps pour trouver des fournisseurs sensibles au discours éthique et durable de la marque et de la démarche. Une fois ces partenariats trouvés, les MOQ n’ont jamais été un véritable problème, alors que c’est une problématique fréquente en sourcing. 
Dès que le fournisseur accepte de relever le défi d’augmenter la durée de vie du t-shirt avec la marque, le challenge était relevé ainsi que le partenariat durable, pour un Monde plus écologique et respectueux de l’environnement.

Crédits Photo : Le t-shirt Propre – Les fondateurs de la marque Le t-shirt Propre, à l’occasion des quatre ans de la marque !

[GBD] : Quel livre conseillerais-tu aux lecteurs ?

[Le t-shirt Propre] : L’économie bleue 3.0 de l’économiste Gunter Pauli

Gunter Pauli, créateur du concept  d' »économie bleue », qui s’inspire des écosystèmes naturels pour résoudre les crises économique, sociale et écologique. Pour l’entrepreneur Gunter Pauli, il est possible de révolutionner notre consommation et nos moyens de production tout en protégeant la nature. Son business model ? La nature elle-même ! Observer les phénomènes naturels, en comprendre le fonctionnement et les imiter afin d’apprendre à mieux cultiver et consommer ce que notre planète produit déjà sont en effet la clé de notre futur.  Et cela fonctionne ! Créateur du concept novateur d’ «économie bleue », Gunter Pauli donne ici des centaines d’exemples d’initiatives qui créent sans déchets, génèrent des emplois, et vont au-delà de la préservation ou de la conservation, car l’économie bleue ne recycle pas, elle régénère.


On teste le t-shirt en Lin du T-shirt Propre!

Connue pour son tee-shirt en coton Bio, elle s’est développée en proposant un nouveau tee-shirt en Lin pour homme, femme et enfant. On a décidé de le tester et on vous en dit plus !

Le T-shirt en Lin confectionné en Europe :

La matière première est en Lin. Le lin est cultivé en France plus particulièrement en Normandie et en Hauts de France, ce qui permet une culture éco-responsable grâce à son climat. Il n’y a pas d’irrigation artificielle, ni d’engrais chimiques. L’étape suivante est le teillage qui est une opération permettant de séparer les fibres du bois. La particularité du lin est que rien ne se jette. Cette étape se fait aussi en France, plus exactement dans la Somme. Après le teillage vient la filature, actuellement en France, il n’y a pas de filature. Le T-shirt propre a choisi d’aller au plus proche afin de limiter son impact environnemental dû au transport. C’est donc en Pologne que le fil de lin est réalisé. A la suite de la filature, l’étape suivante est le tricotage qui se fait à moins de 30 km entre les champs de lin et le tricoteur. Concernant la teinture, elle se fait en Loire avec la certification Oeko-Tex qui prouve qu’il n’y a pas d’utilisation de produits chimiques nocifs. Pour finir, la confection se fait dans l’Aveyron avec 6 couturières qui travaillent de façon artisanale et non à la chaîne.

Le plus, leur étiquette est fabriquée en France. C’est une imitation au cuir, elle est faite en papier recyclé. Leur etiquette est donc 100% Vegan et recyclée.

Crédit photo : Le T-Shirt Propre

La prochaine étape :

Le prochain projet de la marque Le T-shirt Propre est le polo. Ils sont actuellement en train de travailler dessus pour pouvoir le proposer en septembre/octobre.

Notre avis sur le t-shirt en Lin :

Chez Greeny Bird Dress, nous avons testé le tee-shirt Kaki en Lin pour femme. L’avis de Laurine notre assistante commerciale : « Je trouve que la coupe est féminine, c’est une pièce basique mais grâce à a forme du col et de son tombé, ca donne tout de suite plus habillée. La matière en Lin est légère, fraiche au porté et très confortable. Apres plusieurs lavages et porté, il n’y a pas de bouloches ou autre désagréments, je le recommande! »

Et l’avis de Caroline, directrice de Greeny Bird Dress : « la matière est très souple et duveteuse. La couleur est assez brillante. Les finitions sont de qualité et le petit logo LTP est très discret. Enfin la coupe, très moderne pour un classique de notre garde robe, l’effet chic est sympa, surtout pour le confort que le T-shirt apporte: il régule lorsque j’ai froid et évacue la chaleur à l’inverse, lorsque j’ai chaud (du lin quoi 🙂 ) . Enfin, le lin ne conserve pas les odeurs, et permet donc de limiter les lavages en machine. Merci LTP pour ce produit. »

Crédit photo : Le T-Shirt Propre – T-shirt en Lin KAKI

Si vous vous laissez tenter par la marque, sachez qu’ils proposent des prix lorsque vous achetez deux tee-shirt vous avec -10% et trois vous avez -15%. L’avantage est que vous pouvez vous faire plaisir mais aussi à toute la famille car l’offre va pour toutes les catégories. La marque propose cette offre car elle fait des économies sur la livraison et la préparation des commandes et souhaite vous en faire bénéficier.

Si vous souhaitez voir comment cette marque communique sur son travail, c’est ici

Si vous souhaitez faire un tour sur la e-boutique de la marque et favoriser le savoir-faire français, en ayant un produit de qualité : Le t-shirt Propre


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