De la carapace à la fibre…
La carapace des crabes est composée de chitine, de protéines et de calcium. La première étape consiste donc à isoler les molécules de chitine en détruisant les protéines à l’aide de soude et le calcium avec de l’acide chlorhydrique.
Une fois la chitine sous forme de poudre, la chitine est filée par procédé viscose puis mélangée à de la viscose de cellulose dans une proportion variable (1 à 99%).
Les propriétés de cette fibre
Cette fibre présente de nombreuses propriétés très intéressantes, particulièrement dans le milieu médical. En effet, elle est bactériostatique et fongistatique (inhérentes à la chitine) et favorise la cicatrisation.
De plus, c’est une fibre qui a un bon pouvoir d’absorption de l’humidité, ce qui en fait une fibre agréable et confortable pour une utilisation en habillement. Enfin, elle est également réputée pour être anallergique, et donc parfaitement adaptée à une utilisation en contact avec la peau, dès l’enfance.
Les applications
Actuellement et en vue de ses propriétés, la fibre combine les utilisations dans l’habillement et le médical avec une double casquette. Elle est utilisée par exemple dans la fabrication de collants et chaussettes pour les diabétiques ou les personnes souffrant de pathologies telles que l’arthrite, de plaies et de dermatite.
Étant également biodégradable, en plus d’être anti-bactérienne, anti-fongique et de favoriser la cicatrisation, la fibre est le composant idéal des fils de suture en chirurgie.
On la retrouve aussi dans les sous-vêtements et maillots de corps, principalement pour enfants, et plus encore pour ceux souffrant d’eczéma ou de fragilité de la peau.
Et en terme de développement durable… Ça donne quoi ?
Un des nombreux avantages de la fibre réside dans l’utilisation de déchets, qui sont présents en grand nombre. On estime la production annuelle de chitine (la molécule extraite des carapaces de crabes et crevettes dont la concentration se situe entre 8 et 33 %) à environ 100 millions de tonnes.
De plus, les propriétés anti-bactériennes et anti-fongiques sont présentes naturellement, et remplacent des éventuels après-traitements ayant pour but de les apporter, notamment pour les applications dans les textiles médicaux.
A noter également que ces fibres sont biodégradables, réglant ainsi les préoccupations liées à la fin de vie des produits.
L’inconvénient principal de cette fibre est la mise en œuvre qui pour le moment reste le procédé viscose et donc est consommateur de produits chimiques
Sources
– « Les fibres techniques : un tissu de promesses », Sylvie Francisco, 6 septembre 2013, disponible sur : http://leparticulier.lefigaro.fr/jcms/p1_1542454/les-fibres-techniques-un-tissu-de-promesses
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