Qui pourrait imaginer un jour porter des vêtements en morve de poisson? Cette innovation a plus d’un tour dans son sac et pourrait attirer l’attention des grands du textile éco-responsable! Le mucus produit par des poissons appelés myxines permettrait de créer des vêtements d’une très grande résistance et une dynamique respectueuse de l’environnement dans l’industrie textile.
Qu’est-ce que la myxine?
La myxine désigne avant tout un serpent de mer aussi vieux que les dinosaures puissent l’être, c’est pour dire! Dépourvue de mâchoires et de colonne vertébrale, elle ressemble vaguement à une anguille de mer. Cependant, elle a su développer un système unique de sécrétion d’un mucus particulier via les 150 pores disséminés tout au long de son corps. Ayant pour but premier de se défendre face à d’éventuels prédateurs. C’est alors un mucus incroyablement résistant et visqueux qui apparaît pour obstruer la bouche et les ouïes de l’ennemi. Ce mucus attire alors de nombreux chercheurs(ses) pour ses propriétés incroyables et inédites, notamment dans l’industrie textile.

Les propriétés de la myxine et ses avantages
Une équipe de chercheurs de l’université de Guelph au Canada a su démontrer les nombreuses propriétés de la fibre naturelle de myxine. Il compare ces fibres à celles du kevlar, présent dans la confection des gilets pare-balles, reconnu pour être un matériau ultra-résistant. Inodores, colorables, biodégradables et ultra-résistantes, ces fibres éco-responsables sont comparables à de la soie, une fois séchées. Les fibres de myxine, respectueuses de l’environnement, représentent un nouveau champ des possibilités pour l’industrie textile de demain. Elles sont un possible substitut aux matières synthétiques et polluantes comme le polyester et le nylon. Cependant, un lourd travail sur la manière de prélèvement du mucus doit cependant être mis en place.
Le processus de fabrication de la myxine
En effet, il est compliqué pour le moment de réaliser ce matériau textile écologique car l’élevage de myxines est interdit: c’est une espèce en danger d’extinction. Ainsi, la même équipe de chercheurs souhaiterait développer un processus de production tout à fait inédit en transférant le gène des filaments dans des bactéries. Cela permettrait d’éviter de prélever et manipuler les myxines vivantes. Nous savons aujourd’hui que les glandes d’un seul poisson peuvent produire à peu près un million de kilomètres de fil, de quoi pouvoir prétendre à devenir la prochaine matière textile innovante!
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