Des accessoires de mode qui influencent positivement la transition écologique.

L’accessoire dans la mode est depuis toujours, un élément de différenciation qui permet de  compléter une tenue. Si autrefois il permettait de révéler l’appartenance sociale, il s’est  aujourd’hui démocratisé et démultiplié au fil des tendances, et des saisons, offrant au  consommateur un choix infini de possibilités d’accessoirisation de son look. Ces derniers sont bien  souvent indémodables ou alors facilement remis au goût du jour. Parfois même transmis de génération  en génération. Ainsi, il peut être intéressant de jouer sur ce biais et proposer des accessoires durables, mais aussi d’innover dans la production d’accessoires, afin d’influencer vers une production et  consommation plus respectueuse de notre environnement. Plusieurs marques et créateurs ont  créé des concepts qui sont de véritables alternatives durables aux accessoires de mode,  permettant de contribuer à l’avancée du domaine textile dans sa transition écologique.  

Une pratique de revalorisation des déchets : le recyclage.

Est-il possible de s’engager pour l’environnement tout en créant des accessoires de mode?  

La réponse est oui. De nombreuses marques qui s’engagent pour l’environnement, utilisent le  recyclage dans leurs créations afin de véhiculer un message. C’est le cas de EIO, marque de  lunettes de soleil, militante pour la protection des océans et de leurs écosystèmes. Comment s’y  prennent-ils ? Si 90% des lunettes sont conçues à partir de plastique recyclé, les 10% restants  sont issus de plastique collecté au niveau des cours d’eau avant qu’ils n’atteignent la mer.  Ajoutons, que tout est made in France, à l’exception des charnières qui sont conçues en  Allemagne. C’est donc un pari réussi de proposer des lunettes de soleil tendances et dans le  respect de leurs engagements.  

Donner du sens à l’utilisation de collants. 

Le nylon et d’élasthanne qui servent à fabriquer le collant, sont conçus à partir de pétrole, et en fait un accessoire très nocif pour notre environnement, d’autant plus qu’il n’est pas connu pour  sa ténacité. À contrario, il est facilement manipulable et réemployable sous différentes formes. La marque de bonneterie, Swedish Stockings, souhaite s’inscrire comme étant la marque la plus  durable du monde dans son domaine. Ils redoublent d’innovations que ce soit par leur type de  production ou l’utilisation de nouveaux matériaux afin de conserver cette place. En se servant des  déchets pré consommation d’élasthanne vierge, leur collant Keep It 100 est 100% recyclé pour la  première fois dans le monde. Propulseurs d’une consommation responsable, ils encouragent  leurs clients à renvoyer leurs collants synthétiques usés en échange d’un bon de 10%. Ces rebus  post-consommation, seront ensuite recyclés pour en faire de nouveaux collants, intégrés à leur panel de créations, produits en Italie, pour une qualité irréprochable.  

Aussi, le recyclage est une alternative qui fait ses preuves pour sortir de la surconsommation, et  permet de « redonner un sens à la mode ». C’est le parti pris d’Ateliers Unes, une marque  française qui propose des chouchous, collants et socquettes, recyclés, issus de chutes de collants, et produits en circuit court :  dans un rayon de 100km. 

Revaloriser les matières au travers d’accessoires tendances et de qualité.  

Hubert Motte, fondateur de La Vie est Belt, une marque du nord de la France, à Roubaix plus  précisément, base son offre de création sur la revalorisation des matières. Il souhaite concevoir  des accessoires ayant un véritable impact positif et redonne un sens à sa production. Il décline  aujourd’hui différentes gammes de ceintures : Belt Vélo produites à partir de pneus de vélo, belt  pompier, issues de tuyaux des lances à incendie ou encore les Belt cordes, faites à partir de  cordes d’escalade. Véritable « entrepreneur à impact », sa marque est la preuve que les déchets  ne sont pas seulement une mauvaise nouvelle si on les réemploie.  

D’autres possibilités existent pour détourner les matières de leur usage premier, comme la  création de bijoux par la marque Saint Lazare. Créations artisanales lilloises, et issues d’un savoir-faire Français. Ces bijoux éthiques et tendances sont fabriqués à partir de matières  upcyclées diverses. Du bracelet en chutes de caoutchouc et plaqué or, aux boucles d’oreilles et  ceintures en chambre à air de camion et de vélo, ces accessoires véhiculent un passé. Chaque  commande est accompagnée d’une carte racontant la provenance du produit, et s’ajoute au pochon contenant le  bijou, tricoté avec du fil issu du recyclage de bouteilles en plastique.  

La Vie est Belt et Saint Lazare sont acteurs pour la transition écologique et s’engagent  socialement également, en employant des personnes en situation de handicap dans leurs ateliers.  

Ce sont autant de créateurs qui montrent qu’il est possible de militer en faveur d’une révolution de  l’industrie de la mode, tout en étant acteur de cette industrie.  

Le fait-main : un gage de charme et de qualité.

Elle&Sens, marque de bijoux inspirés de la nature, est créée en 2019 par Marion GUITTIER. C’est  une véritable proposition durable sur de nombreux aspects. Tout d’abord, chaque production est  à la commande. Cette initiative, encore peu développée dans les marques de mode et  d’accessoire, solutionne fièrement le problème de surproduction et de gaspillage des matériaux.  De plus, ses créations sont façonnées dans son atelier en Bretagne à partir d’argent recyclé.  Chaque bijou est unique, et est non seulement issu d’une production responsable,  mais incite également à une consommation réfléchie et arbitrée.  

Un autre exemple de production fait-main, à Londres, c’est Wild Fawn, créé par Emma. Elle utilise  les techniques d’orfèvrerie traditionnelle pour la création de ses bijoux en argent et or traçables,  et métal recyclé.  

La fabrication artisanale de bijoux est ancienne, et perdure puisqu’elle fait sens avec la volonté  du client de se différencier par une pièce unique. 

Miser sur la durabilité du produit, afin de lutter contre la surconsommation.

Klaoos est une marque qui produit des parapluies en textile 100% recyclés à partir des déchets  plastiques ou textiles bruts certifiés OEKOTEX. Les poignées sont en bois et certifiées FSC. Ils  indiquent que : « Un parapluie est jeté toutes les deux secondes dans le monde est n’est pas  recyclable ». L’objectif de la marque Klaoos est donc clair : offrir au consommateur un produit  durable et de qualité supérieure, qui permettra de limiter la surconsommation.  

C’est d’ailleurs un des Fléaux de la fast-fashion : une qualité médiocre à bas prix, et un surplus de  déchets qui polluent la planète. C’est pourquoi, miser sur la durabilité de son produit est un pilier  non négligeable pour faire son nom dans cette transition écologique du monde de la mode.  Un autre acteur qui l’a bien compris, c’est Routine, qui fabrique des montres en Franche-Comté  depuis 2016. L’enjeu principal pour eux, c’est de relocaliser toutes les étapes de fabrication afin  de diminuer leur empreinte carbone et faire perdurer le savoir-faire horloger français. Chaque  matériau est sélectionné pour sa robustesse et dispose d’un système de traçabilité fiable. Ils  collaborent même avec la marque de jeans 1083 pour leurs bracelets, fabriqués à partir de chutes  de jean. 

Voici autant de possibilités pour influencer positivement l’industrie de la mode par sa production  d’accessoires. Bien plus que des possibilités, ce sont de véritables opportunités de créer pour  des consommateurs qui cherchent à diversifier leurs achats d’accessoires, et au vu de la prise de  conscience grandissante, pourraient être avides d’innovations tendances en tout genre. 

Ecrit par Agathe Blondiaux


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Réformer l’industrie du jean

Le jean, une pièce industrialisée depuis le 19e siècle.  

L’apparition du jean dans nos vies est ancienne et ses débuts sont principalement marqué par  son industrialisation aux USA via les marques emblématiques comme Lévis et Lee Cooper. En 1860, Levi  Strauss importe le tissu denim des USA en France pour créer cette toile bleue et colorée par de l’indigo.  Initialement porté par les mineurs et les ouvriers, le jean est décliné sous plusieurs coupes et pièces  de modes diverses. Cette pièce se démocratise dans les années 20 et devient un indispensable dans notre garde robe.  

Le jean, une preuve de la mondialisation de l’industrie textile.

La création d’un jean naît d’un long processus d’acheminement entre les pays du monde en  passant par l’Amérique du Sud et l’Afrique pour la récolte du coton. Puis au Japon et en Occident pour  la réalisation du fil, et enfin au Moyen Orient pour la teinture. En effet, avant d’arriver dans nos  armoires, le jean a déjà parcouru une fois et demi le tour de la planète.  

L’impact écologique du jean.

À raison de 60 jeans vendus chaque seconde dans le monde, l’empreinte carbone laissée par la  star du denim n’est pas sans conséquence. Aussi, dans cette perspective de production  intensive, une quantité importante de pesticides et produits chimiques sont déployés afin de  fortifier les pousses de coton. Enfin, il revêt également la 3e position de l’activité  agricole la plus consommatrice d’eau après le riz et le soja, avec en moyenne 10 000 litres d’eau nécessaire pour 1 jean créé, dans des pays où les sources sont rares et précieuses.  

Ces différents aspects noircissent le portrait du jean pourtant perçu comme une pièce de mode incontournable, il est donc nécessaire d’agir.  

Au tournant actuel de l’industrie de la mode vers un système circulaire et durable, de multiples  alternatives s’offrent aux producteurs de jeans afin de responsabiliser leurs actions.  

Relocaliser sa production.

Dao Davy et Fair Blue Jeans ont fait le choix de produire 100% local. 

Pour Davy Dao, il s’agit d’une  production française, suite à un déclic face aux catastrophes environnementales. Leurs pièces sont faites sur mesure et conçues à l’aide de machines anciennes provenant d’anciens tailleurs. Leur savoir-faire historique leur permet de se démarquer, en plus d’avoir conçu le premier  jean « à pousser » en France : le Denim Lin. 

Fair Blue jeans est une marque italienne, qui a choisi la production locale. Elle crée son fil de coton bio organique, et a fait le choix de réduire les produits chimiques et 70% de son  utilisation d’eau. Labellisés GOTS et vegan, la marque se démarque également par sa qualité.  Gaulois Jeans, production exclusivement française, est encore un exemple de réussite d’un  marché local (et français). En se responsabilisant, ces industries du jean se distinguent par leur  singularité et leur authenticité, remettant au goût du jour les valeurs du jean ancestral.  

Un engagement au cœur de la marque.

D’autres marques ont dans leur ADN même cette volonté de durabilité. 1083, est non seulement  le nom donné à la marque créée par Thomas en 2013, mais également le nombre maximum de  kilomètres sur lesquels s’étend la fabrication de leurs jeans. Auteur du jean infini, un jean en  polyester recyclé issu de déchets des océans et de bouteilles plastiques. Il a également mis en  place un système de consigne pour ces articles qui permet aux consommateurs de récupérer  20€ contre leur jean usé.

Une autre marque a fait le choix d’intégrer à son ADN cet engagement responsable. Il s’agit de la marque Le pantalon, qui propose des gammes  permanentes de jean, et s’investît plutôt sur l’anticipation de la demande, ainsi que la bonne  gestion des stocks. Afin de ne pas imposer au consommateur une contrainte de temps qui incite  à l’achat, ils ne participent ni aux soldes, ni au Black Friday. Leurs prix qui sont en corrélation  avec les coûts réels et non le marché, valorisent une consommation responsable et réfléchie.  Aussi, ils n’ont pas de revendeur, ce qui leur permet de maîtriser les coûts, et interagissent avec  un minimum d’intermédiaires, afin de garder une main mise sur la provenance des matières  premières, et du respect de l’environnement et des pratiques sociales.

D’autres marques suivent également cette lancée de responsabilisation comme Kings of Indigo, ou encore Patine Paris. Ainsi, les idées sont nombreuses pour donner à sa marque un nouveau tournant qui s’inscrit dans  une démarche éco-responsable. 

La location de jean.

La location de prêt à porter est très en vogue dans le domaine de la mode, et si c’est  principalement sur le domaine du luxe qu’elle existe, Mud Jeans a aussi fait le choix de cette  pratique pour son business. Son objectif est que ses jeans « ne deviennent jamais des déchets ».  Pour 9,95€ par mois, le jean est loué, échangeable, et au bout d’un an, il peut appartenir au client.  Les jeans usés sont quant à eux, recyclés, broyés puis mélangés avec du coton organique pour  en créer de nouveaux. Ce système est un exemple d’économie circulaire, et de  responsabilisation du consommateur, redoublant d’ingéniosité puisqu’il surfe sur la vague d’une  consommation rapide et changeante, en phase avec les mentalités actuelles.  

Le jean et le luxe.

L’industrie du luxe, elle aussi, se doit d’agir pour l’environnement. Le site internet Re/done,  propose des partenariats avec des marques comme l’incontournable Levi’s, ou encore Hanes, en  éditions limitées. Cette action est appelée le surcyclage : cela consiste à utiliser des matières  premières aimées et prolonger leur durée de vie en écoulant les stocks qui stagnent. Autrement  dit, la marque s’occupe de détourner ces stocks de la décharge en les transformant en produit de  luxe. Un autre exemple est celui de la marque Ronald Van Der Kemp. Ces pièces reconnues  comme de l’ultra-luxe, sont entièrement basées sur l’upcycling de pièces de jeans, transformées  en collections grandioses et iconiques.  

Ce sont autant d’aspects et de pratiques qui sont rendues possibles afin de trouver des alternatives à l’impact environnemental pour la fabrication des jeans, depuis des années. De nombreuses voies s’offrent aux créateurs de denim pour se démarquer et agir conjointement. 

Ecrit par Agathe Blondiaux


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La coopération textile au service de l’économie circulaire.

Nous vivons aujourd’hui un tournant de l’industrie textile, le modèle linéaire sur lequel elle repose conduit à deux problèmes majeurs. Premièrement un épuisement des ressources naturelles ; et deuxièmement, des difficultés concernant l’accumulation et le stockage des déchets. Ce deuxième élément est d’autant plus alarmant depuis le 1er janvier 2022 et l’instauration de la loi AGEC qui interdit la destruction des invendus textiles. Ces impulsions contraignent les entreprises textiles à bannir le modèle linéaire pour s’inscrire dans une économie circulaire.

Un modèle durable.

L’économie circulaire ce n’est pas juste la désignation d’un modèle, c’est tout un mindset qui induit un ensemble de pratiques visant l’optimisation des matières et des énergies. C’est en fait la réponse aux problématiques environnementales et sociales de notre société actuelle, et également le moyen de lutter contre la surproduction et les modèles de fast fashion nocifs. Ce projet de durabilité est d’autant plus stimulant puisqu’il rassemble des personnes aux valeurs communes et mobilise leur créativité au service de coopérations nouvelles qui nous permettront de bannir ce modèle de la course au profit. C’est l’occasion pour les marques de l’industrie textile de réinventer leurs processus de commercialisation et d’image de marque.

La coopération comme atout.

Il est nécessaire de placer l’humain comme étant initiateur de ce changement. Dans un contexte de transformation du modèle ancestral de l’économie linéaire vers un schéma durable. Nous devons nécessairement prendre les devants et œuvrer communément pour notre volonté de faire avancer les choses. Dans ce combat, la coopération des humains entre eux semble être la clé pour se lancer, en toute confiance, vers des pratiques plus respectueuses de notre environnement.

Coopérer avant de collaborer.

La volonté d’agir prime sur les actions qui sont menées. La coopération suppose une œuvre commune entre êtres humains qui partagent les mêmes valeurs. Elle précède la volonté de collaborer qui repose sur un partage d’intérêt et une certaine complémentarité. Ainsi, les entreprises ne peuvent collaborer sans une coopération, un accord. Dans le cadre de la transition écologique, le sens commun est de rassembler les forces de chacun afin de garantir sa réussite. C’est la raison pour laquelle la collaboration est un atout majeur de notre précieuse transition écologique, car elle permet de rassembler des acteurs engagés pour l’écologie, et leur donne la possibilité de s’unir pour agir.

Quelques exemples de collaborations durables.

Comment peut-on créer des synergies entre les acteurs ?

The north face X Spinnova.

L’objectif de leur collaboration est simple : proposer des textiles durables à haute performance. La marque d’outdoor proposera une nouvelle collection réalisée avec les matériaux de la fibre Spinnova, une fibre 100% circulaire qui ne produit pas de déchets, sans compromettre la qualité des vêtements proposés par notre leader. La coopération des deux marques repose sur un échange de bonnes pratiques non négligeable. Pour The North Face, il s’agit là, d’améliorer son image de marque et la qualité des produits proposés pour sa clientèle, tout en permettant à Spinnova de gagner en légitimité.

Aigle et Faguo.

D’autres ont également fait ce choix, comme Aigle, marque historique de vêtements d’extérieur, et Faguo, nouvelle enseigne de mode engagée pour l’écologie collaborent pour créer une collection de pièces outdoor en matériaux recyclés. Par ce biais, Faguo se crée une renommée sur le marché, et Aigle se lance dans la conception durable.  Ces collaborations sont d’autant plus pertinentes puisque pour garantir la durabilité d’un vêtement, il se doit également d’avoir du style, et pour cela quoi de  mieux que d’allier éco conception – et marque de renommée !  

Mais aussi, comment influencer une consommation responsable ?

Collection capsule mère-fille Promod X Tape à l’œil.

Ce projet, baptisé «Love Génération », est à nouveau l’occasion de s’inscrire dans une démarche durable pour les deux groupes de prêt à porter, puisque chaque pièce est réalisée en matière issue de l’agriculture biologique. Cette ligne regroupe des vêtements pour la femme et «sa fille » ; avec une réelle volonté de mettre en avant cette proximité entre les clientes et la marque. Message qui se ressent sur l’entièreté de la ligne éditoriale du projet : les deux marques ont même fait appel à de l’influenceuse française Lucie Kakuta Mambenga, connue sous le nom de @Babyatouprix pour l’occasion. Cette collaboration, est non seulement respectueuse de l’environnement, mais aussi l’occasion de promouvoir la consommation éco-responsable auprès de leurs clients. Bien plus encore, c’est l’opportunité de montrer que ce type de consommation est accessible à tous et se partage !

Nomasei X Molly et Reese Blutstein.

Les deux influenceuses ont eu l’opportunité du choix du design de l’iconique mocassin NONO. Une production artisanale, en cuir Métal Free ; c’est à dire qu’aucun métal n’a été utilisé pour le tannage des peaux, réduisant la pollution. Ainsi, la création d’un modèle tendance, porté et soutenu par ces icônes de la mode, à d’autant plus de chance d’être relayé et partagé. Cette collaboration, qui joue elle aussi de l’influence, permet la promotion d’un accessoire durable, et mieux encore, relaye le message comme quoi le luxe est également vecteur de changement.

Une collection capsule pour mettre en avant le style dans l‘upcycling.

Marine Serre X Mytheresa.

La créatrice Parisienne Marine Serre, confirme par le biais de cette collaboration avec le e-retailer Mytheresa, sa volonté de s’inscrire dans une démarche circulaire et éthique au travers d’une collection complètement upcyclée. Une ligne avec un thème qui se démarque par ses couleurs ; bleu et blanc, issues des draps upcyclés utilisés pour cette collection, et de cuirs invendus. Cette coopération valorise le style actuel et durable que peut revêtir une collection issue du recyclage ; un excellent parti pris pour la dynamique écologique dans le monde textile.

Ecrit par Agathe Blondiaux


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Blockchain : l’avenir du textile? 

L’industrie textile fait face à des scandales en lien avec la fabrication de nos vêtements. Un manque de visibilité et de traçabilité de la chaîne font parti des causes. On le sait tous la chaine est opaque et il faut trouver des solutions afin d’éviter d’autres incidents et la mise en danger des ouvriers, consommateurs et tout acteur de la chaîne. Les marques ont besoin de pouvoir certifier l’authenticité de leur produit, de connaître leurs usines et qu’elles soient bien gérées (sans patrons scrupuleux!). La Blockchain est le nouveau mot à la mode mais il se pourrait qu’il soit la réponse à plusieurs problématiques du secteur. 

L’émergence de la blockchain

L’histoire de la blockchain

Pour comprendre la blockchain, il est nécessaire de s’intéresser à son émergence. La Blockchain est apparue suite à différents problèmes rencontrés dans les transactions entre entreprises. Ces transactions donnent lieu à des délais longs, des restrictions en termes de montants, la présence d’intermédiaires, des coûts, des fraudes et cyber attaques. Pour répondre à ces problématiques, le bitcoin est apparu comme une des solutions. Le bitcoin est une monnaie virtuelle qui ne dépend pas d’autorités monétaire centrale ce qui implique qu’il n’y a pas de contrôle. Cette monnaie virtuelle a été construite sur une base appelée la Blockchain. La blockchain est un registre partagé et le bitcoin est une des applications présentes dans ce système. L’objectif de ce registre partagé est d’enregistrer les transactions. 

Le bitcoin est apparu en 2008, Satoshi Nakamoto a créé un protocole permettant de payer de façon sécurisée et anonyme. Le Bitcoin permet de réaliser des transactions simples . Si la blockchain est publique, tout le monde peut y accéder et utiliser la monnaie. En 2014, une autre blockchain est apparue et elle est aussi connue que le bitcoin, elle s’appelle Ethereum. Cette blockchain ajoute une nouvelle fonctionnalité qui est la possibilité de faire valider certaines actions aux parties prenantes, ce qui permet de certifier les transferts.

Bitcoin : 0,01% des investisseurs possèdent un quart de la masse  cryptomonétaire
Crédit photo : Usine digitale – Bitcoin

La blockchain 

La blockchain en Français est traduite par Chaîne de blocs. Elle est définie comme « une technologie de base de données distribuée, qui permet de créer un réseau de partage d’information sécurisé, auditable et responsabilisant entre divers acteurs aux intérêts a priori différents » selon Tilkal. 

Vous l’avez compris cet outil permet de stocker et transmettre des informations transparentes et sécurisées. A l’intérieur se trouve une base de données contenant tous les échanges. La blockchain est utilisée pour le transferts d’actifs, pour la traçabilité des actifs (Les actifs sont des entités ayant une valeur économique, ils peuvent être tangible (une maison, de la monnaie) ou intangible (droits d’auteur, brevets)) et pour exécuter des contrats appelés “smarts contracts”(les smarts contracts sont des programmes automatisés lorsqu’une action a remplit les conditions, cela se fait automatiquement, exemple le remboursement automatique suite à une annulation d’un vol/ train). 

La blockchain n’a pas de centre de contrôle, ni d’intermédiaires. Vous vous posez la question mais comment cet outil peut-il être fiable et sécurisé? Eh bien parce que toutes les informations sont contenues dans des blocs, ces blocs sont créés par les acteurs de la blockchain et ils sont protégés par des “procédés cryptographiques” ces procédés empêchent que l’on modifie par la suite ces informations. Les informations présentes dans les blocs sont la date, l’heure des transactions et les données associées.   Cette méthode permet également de lutter contre la falsification et les fraudes. 

On parle alors de “passeport numérique” qui trace et centralise toutes les informations.

Vacheron Constantin : lancement de la certification Blockchain
Crédit photo : Montre de luxe – Vacheron Constantin

La Blockchain et la mode

La blockchain est présente dans différents secteurs comme : 

  • L’industrie alimentaire, par exemple le poulet d’Auvergne Filière Qualité Carrefour est doté d’un système de traçabilité blockchain. Carrefour est le premier à utiliser la blockchain dans le secteur de l’alimentaire. Il a commencé en 2018 avec le poulet d’Auvergne Filière Qualité Carrefour et en 2019, Carrefour a continué sur différents produits. L’entreprise a pour objectif qu’en 2022, tous les produits certifiés Filière qualité Carrefour doivent utiliser la technologie de blockchain. 
Retour d'expérience blockchain dans la grande distribution – Hemera Systems
Crédit photo : humera systems
  • L’assurance, l’exemple de Etherisc qui est une entreprise allemande dans le développement d’applications décentralisées d’assurance. Cette entreprise travaille collectivement. L’entreprise a mis en place un système de blockchain avec une assurance de retard de vol.
An example of smart contract: flight delay insurance. | Download Scientific  Diagram
Crédit photo : research gate – blockchain assurance
  • La finance, avec l’exemple du bitcoin.
Crédit photo : cryptoast – bitcoin
  • Les jeux vidéo, avec Sony qui utilise la blockchain pour protéger et sécuriser ses contenus.
Crédit photo : cryptoast – bitcoin Sony
  • La mode, nous vous laissons découvrir des exemples plus loin dans l’article.
Blockchain Framework for Textile Supply Chain Management | SpringerLink
Crédit photo : Springer – textile supply chain

La blockchain apporte au secteur de la mode un moyen simple et infalsifiable. Cette technologie peut être une meilleure protection pour les créations de mode. Elle permettra de conserver la preuve de la création et pourra la protéger à l’international. 

Également, la blockchain vient répondre aux besoins des consommateurs qui sont la transparence des produits, une meilleure qualité des produits et dans le processus de production. Cet outil va retranscrire toutes les étapes de la chaîne de fabrication, ce qui permettra au client final de connaître le processus de création et la qualité du produit. 

Pour les entreprises, la blockchain permettra bien sûr de répondre à la demande de leurs clients, de proposer des produits éthiques mais aussi de pouvoir analyser leurs dépenses afin de réaliser  plus de bénéfices. 

La blockchain serait le seul outil qui permettrait de garder toutes les informations du producteur au distributeur avec transparence et sécurité.

L’intérêt de la blockchain dans le secteur du textile 

Le secteur de la mode est impulsé par les consommateurs et les réglementations à faire évoluer le secteur dans un meilleur environnement. Les consommateurs sont en quête d’une meilleure connaissance des produits qu’ils achètent, de leur qualité et souhaitent s’assurer de leur authenticité. Les consommateurs souhaitent plus de transparence venant des entreprises du textile. Du côté de la réglementation, la loi AGEC (anti-gaspillage et économie circulaire) a été instaurée dans le but que les entreprises réduisent les déchets mais aussi pour qu’elles produisent mieux. Une partie de cette loi est basée sur plus de transparence auprès des consommateurs. Cette impulsion vient dans un premier temps suite à des événements comme récemment la polémique autour du sourcing au Xinjiang, avec les Ouïghours en Chine. Des marques ont été pointées du doigt, ce qui amène également le questionnement des consommateurs sur l’origine de leurs produits. Cette récente polémique a permis de mettre en avant le mouvement appelé la slow fashion qui est présent depuis l’incident du Rana Plaza au Bangladesh en 2013. 

La technologie de la blockchain va permettre à tous les acteurs de la filière qui ont accès à internet de pouvoir y ajouter leurs informations dans cet outil. Cette démarche apportera plus de transparence et de traçabilité dans la chaîne. Cet outil peut répondre aux besoins des consommateurs et des lois qui arrivent dans le secteur. 

Cet outil a des avantages

  • Il permet de tracer de la production à la distribution, toutes les étapes et processus sont inscrits dans l’outil ce qui évite les défauts sur les produits. 
  • Le fait que toutes les étapes soient inscrites, cela permet d’identifier les dysfonctionnement et donc aux marques de proposer des produits de meilleure qualité et de gagner en efficacité.
  • L’outil apporte un gain de temps et permet de baisser les coûts (il y a moins d’intermédiaires).
  • L’outil est plus rapide, les transactions et l’authenticité du produit peuvent être prouvées plus rapidement. 
  • Les informations sont protégées et sécurisées.
  • Cette démarche protège contre la contrefaçon grâce à l’adhésion de tous les acteurs de la chaîne.
  • L’outil va aussi permettre d’éviter le greenwashing.

Cet outil a quelques freins

  • Il est nécessaire que tous les acteurs de la chaîne jouent le jeu et soient présents dans la blockchain. Certains fournisseurs n’ont pas encore perçu leur avantage d’être présent dans l’outil. 
  • Les marques doivent travailler avec des matières brandées ou labellisées pour avoir une traçabilité et les intégrer à la blockchain. 
  • Peu de données sont disponibles sur l’impact environnemental de l’outil technologique mais nous pouvons être sûr que cet outil a un impact sur l’environnement. 
  • Les clients finaux n’ont pas tous connaissance de cet outil. 
  • Cette technologie ne permettra pas de résoudre les problèmes liés aux droits humains.
  • Cet outil est récent pour l’industrie textile, il y a donc peu de personnes formées. Il faudra donc former tous les acteurs de la chaîne. 

La mise en place de la blockchain au sein des entreprises 

Pour mettre en place un système de blockchain, il est nécessaire de se préparer en interne par la sensibilisation des équipes, en nommant un chef de projet et en connaissant les acteurs de sa chaîne.

Pour commencer, il faut identifier les problématiques et freins afin de confirmer que vous ayez bien besoin d’utiliser la technologie de la blockchain. Suite à l’identification des problématiques métiers vous allez vous intéresser à la blockchain et à ce qu’elle peut vous apporter. 

Après avoir identifié vos problématiques / freins et ce que la blockchain peut vous apporter, il est important de définir des objectifs suite à la mise en place du projet blockchain dans votre entreprise. Ces objectifs vous permettront d’identifier si le projet blockchain a pu répondre à vos problématiques. 

Pour finir, vous pouvez choisir de mettre en place votre propre système de blockchain ou de faire appel à un fournisseur et d’utiliser sa plateforme. Les étapes d’identification de vos freins métiers et la définition de vos objectifs vous permettront d’identifier le fournisseur qui sera le plus adapté à répondre à vos besoins. 

Aujourd’hui, plusieurs entreprises existent et proposent des solutions de blockchain pour les marques de mode et leurs écosystèmes. 

Quelques exemples de fournisseurs /plateformes de blockchain

  • Aura, est une solution de blockchain qui répond aux clients de l’industrie du Luxe. Elle permet aux consommateurs d’améliorer leur expérience en ayant accès à l’historique des produits et à la preuve de l’authenticité du produit. Cette solution s’adapte à toutes les tailles d’entreprises. 

La Solution Aura est utilisée par LVMH, Prada et Cartier. 

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Crédit photo : site Aura
  • Trust Trace, est une solution blockchain à destination de l’industrie alimentaire et de la mode. La solution de Trust Trace est d’aider les marques de mode à connaitre leurs produits, leur chaîne d’approvisionnement et d’avoir une  meilleure communication avec leurs clients. Cette solution gère automatiquement la collecte, la validation de données et s’intègre à d’autres solutions comme les ERP, Email, PMI etc. 

Les produits proposés par Trust Trace sont la traçabilité, la traçabilité des lots, l’empreinte du produit et évaluation sur la durabilité. 

Trust Trace est utilisée par Décathlon, Flippa K, Fénix Icebug et Adidas. 

TrusTrace Closes $6 Million Series A Investment to Create More Sustainable,  Transparent Supply Chains for Global Brands | Business Wire
Crédit photo : Site Trustrace
  • PaperTale, est une solution blockchain qui permet aux consommateurs d’avoir accès aux informations sur la fabrication du produit, sur les impacts et sur les ouvriers. La marque Gina tricot utilise la solution blockchain de PaperTale. 
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Crédit photo : Site PaperTale
  • Retraced, est une solution blockchain permettant la gestion des fournisseurs et de contrôler la conformité, il est possible aussi de surveiller les normes, d’obtenir les mises à jour en temps réel, de prendre connaissance des risques et de responsabiliser les parties prenantes. Et enfin de créer un avantage concurrentiel par la transparence et la communication. La marque Cano, Armedangels, Dawn Denim et Boyish jeans utilisent la solution retraced. Decor Apparel qui est dans la confection travaille aussi avec Retraced. 
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Crédit photo : Site Retraced
  • Footbridge, est une solution créée en partenariat avec TIlkal, un expert dans la blockchain. La solution de Footbridge est de tracer la chaîne et de calculer l’empreinte des produits avec une analyse de cycle de vie. Cette solution trace toute la chaîne de A à Z et donne la possibilité au client final de connaître les informations liées à la fabrication de son produit via une application mobile et le Qrcode sur le produit. Les marques qui utilisent cette solution sont : Dans ma culotte, Aigle, la marque propre du Printemps mais aussi Façon de faire qui est un collectif de marques et fournisseurs. 
Crédit photo : Site Footbridge
  • Aware, est une technologie qui permet de tracer la chaîne grâce à l’application de particule de traçage unique sur les fibres qui est validée par le système blockchain (ces particules sont appliquées chez les fileurs). Actuellement cette solution fonctionne sur le coton recyclé et organique mais aussi sur le polyester recyclé et le nylon recyclé.  Calik Denim utilise cette technologie pour la fabrication des jeans. 
Crédit photo : Site Aware
  • Textile Genesis, est une solution blockchain qui permet de tracer de la fibre à la commercialisation. Cette solution permet d’aller jusqu’au rang 5-6 des fournisseurs. Textile Genesis travaille avec des partenaires stratégiques mondiaux comme Textile exchange, Us Cotton Trust Protocol et Canopy ou encore avec des partenaires de fibre comme Lenzing, Schneider et Arvind. Textile Genesis réalise des vérifications indépendantes sur l’origine des fibres ou des audits de tiers pour vérifier les références ESG des fournisseurs. Cette solution peut s’intégrer aux technologies comme les marqueurs de pigments ou d’ADN, etc. Cette solution est utilisée aussi par H&M.
TextileGenesis™ | LinkedIn
Crédit photo : Textile Genesis
  • Crystal Chain, est un espace collaboratif permettant de traiter et analyser les données. Elle est dotée d’une technologie blockchain qui permet de tracer de la production à la commercialisation et le consommateur final pourra via un QR code être informé. La maison du savoir-faire et de la création a utilisé cette technologie pour valoriser les savoir-faire. Amédée Paris a aussi utilisé cette solution pour son label sur la laine nativa. 
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Crédit photo : site CrystalChain

Il est important de prendre en compte que la mise en place d’un système de blockchain a un coût. C’est un investissement pour les marques, il est important d’accompagner également ses fournisseurs à la mise en place de cette technologie afin d’avoir des résultats. 

Le coût d’un outil blockchain peut être dans les environs de  10/15 000 € si l’entreprise à déjà des données organisées et peut aller jusqu’à 60/80 000 € si l’entreprise n’a pas de données.

Comme vous avez pu le voir dans cet article, la blockchain est actuellement une solution pour connaître sa chaîne de A à Z. Cette technologie est émergente dans le secteur du textile et de la mode, il est donc important de se renseigner et de se former à l’utilisation de cet outil. 

Nous vous invitons à nous contacter si vous avez des questions sur le sujet. Nous sommes spécialisées dans l’accompagnement des marques de mode. Nous avons divers moyens de vous aider sur le sujet : en répondant à vos questions, en réalisant des conférences sur le sujet et en vous accompagnant dans la recherche et la mise en place de cette technologie. 

Blockchain in Fashion - 8 Reasons Blockchain in the Fashion Industry Will  Take Off - Moralis Academy
Crédit photo : Moralis Academy

Sources : 


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Un bar à tricoter son pull, le concept des Trois Tricoteurs

Un nouveau concept a ouvert ses portes à Roubaix. C’est Sacha, Victor et Alex ingénieurs textile qui portent le projet. Leur but étant de rendre accessible la mode pour tous. Les 3 tricoteurs ont donc créé un lieu rassemblant un bar et un atelier de tricotage.

Le but de ce lieu est de créer une nouvelle expérience client. Ils vous proposent de venir choisir le design de votre pull ou de vos chaussettes de les commander et pendant qu’ils le fabriquent, vous pouvez prendre une bière ou une autre boisson de la région.

Ils se sont formés aux différentes machines pour être opérationnel et en connaissant de tous les designs qui peuvent être possibles par la suite à la vente.

Actuellement, ils ont deux machines rectilignes pour la fabrication des Pulls. Et ils ont une machine circulaire pour la fabrication des chaussettes. Le plus dans leur fabrication est de ne pas avoir besoin de faire de la couture. Une étape qui peut couter cher aux marques.

machine rectiligne
Machine Rectiligne pour la fabrication des pulls

machine circulaire
Machine circulaire pour la création de chaussettes

La création d’un pull est de 30 min et une paire de chaussettes est de moins de 10 min. Ce qui vous donne le temps de profiter de la partie bar. Egalement, la disposition du lieu permet de voir les machines et donc la fabrication de ses produits.

l'atelier
Vu sur les machines et la fabrication des produits

Les 3 tricoteurs travaillent très bien avec des clients en BtoC mais également avec des marques en BtoB. Ils ont une capacité avec une seule machine de produire 6 000 pulls par an, avec deux machines cela leur permet d’en faire 12 000 pulls. Les avantages pour les marques sont de fabriquer en France, comme précisé au dessous aucune activité de couture n’est nécessaire, des milliers de possibilités sont possibles en terme de design et le temps de fabrication est rapide.

Crédit photo : les 3 tricoteurs

Les produits proposés aux clients BtoC sont personnalisables. Ils souhaitent pas la suite réaliser un showroom pour monter les différentes couleurs, tailles et les possibilités de création. Le client choisira la forme du col, le point de tricot, la/les couleurs, la matière (coton bio ou laine merinos) etc. Il en sera de même pour les chaussettes, différentes formes, couleurs, design etc lui seront proposés. Les matières utilisées pour réaliser les chaussettes sont : coton bio, polyamide et élasthanne.

le concept de personnalisation
Le concept

Il fonctionne à la demande, il n’y aura pas de stock ou de produit déjà fait. Pour commander, cela se fera sur internet ou directement à l’atelier.

Concernant les tarifs, vous pourrez vous procurer une paire de chaussettes au prix de 7€ et un pull a 70/80€ en fonction de la personnalisation.

Depuis le 1er juillet, la partie bar est ouverte. Il faudra attendre septembre pour la partie atelier et l’achat des pull / chaussettes.

le bar des 3 tricoteurs
Le bar vous attend !

Nous avons participé à l’avant première et c’était top !


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Les packagings BioApply

Depuis 2006, Bio Apply est spécialisé dans les solutions packaging durables en proposant des produits biodégradables et compostables. Ces packagings sont destinés aux maraichers, dans le domaine de la santé, de la culture, du retail, des métiers de bouche et pour le secteur public et facility management.

Découvrez notre interview de l’entreprise pour en savoir davantage :

  • Pourquoi avoir choisi de partir sur une/des alternative(s) au plastique ? 

Le plastique à usage unique est souvent une aberration, un non-sens, un vestige du passé. Des alternatives durables et tout aussi fonctionnelles existent. 

Au-delà de remplir le rôle préalablement tenu par le plastique usage unique, ces dernières permettent la mise en place de systèmes de distribution, de tri et de fin de vie plus vertueuse.

  • Est-ce depuis le début ou avez-vous réalisé une transition écologique ?

Nous avons lancé le projet BioApply en 2006 avec pour mission principale le combat contre la pollution plastique et le développement d’alternatives véritablement durables et pragmatiques. Si l’écologie est au cœur de notre ADN comme de notre mission, cela ne nous a pas empêchés également de faire notre « transition écologique ». Nos solutions, nos produits et les matériaux ont évolué. Nous sommes passés d’une notion de biodégradable à celle beaucoup plus significative de « compostable ». Nous avons su intégrer les systèmes et les flux retail avec la gestion des déchets organiques. Enfin, les solutions réutilisables comme celles pour le vrac sont venues compléter notre évolution.

  • Comment vous est venue l’idée ?  

Frederic Mauch (Fondateur). En 2005, l’un de mes projets consistait à développer et à produire des accessoires, notamment des tongs. Celles-ci étaient produites en Asie du Sud Est, à partir de matériaux fossiles, pour être « consommés » eu Europe et Aux États-Unis. Ces produits à la durée de vie limitée étaient utilisés le temps d’un été avant d’être jetés pour finir soit en incinération, soit en pollution dans la nature.

Partant du constat du besoin comme de la demande pour des produits plastiques à usage unique, j’ai réfléchi à des alternatives répondantes à ce besoin tout en ayant un impact environnemental maîtrisé. 

Nous avons ainsi lancé le projet BioApply avec des sacs compostables, avant de développer notre technologie propriétaire pour des applications injectées et thermoformées comme les tongs notamment.

  • Pouvez-vous nous en dire plus sur vos produits/prestations? 

Matières compostables : 

Les sacs compostables sont fabriqués à partir de biopolymères, c’est-à-dire des polymères d’origine végétale. C’est l’amidon qui est principalement utilisé comme base, notamment à partir de végétaux issus de culture non destinée à la consommation humaine, comme par exemple le maïs, la pomme de terre  ou encore le chardon (tous non modifiés génétiquement) et de copolyesters. L’ensemble de la matière produite a été formulée pour être bioassimilée via le compostage, sans libérer de toxicité, conformément à la norme européenne EN 13432, répondant également aux certifications TÜV (les certification TÜV sont OK COMPOST qui est un label écologique et informe que les matières et les produits sont compostables. Le produit est compostable dans une installation industrielle. La deuxième certification TÜV est OK HOME COMPOST pareil que OK COMPOST mais la différence réside dans la façon de composté. Pour OK HOME COMPOST, le produit peut être composté au domicile. Les deux certifications informent également que le produit ne contient pas de substances nocives. De plus, ces certifications sont pour les emballages.)

Les encres utilisées sont aussi certifiées et ne présentent aucun risque pour les sols. Pour des raisons écologiques, BioApply recommande cependant de limiter l’impression à 30% maximum de la surface imprimable.

Le touché des solutions biopolymères est doux, agréable, et se distingue du plastique par son rendu très nature.

Engagée dans une démarche durable, BioApply s’engage à toujours maximiser la teneur en biosourcé, dès que cela est possible.

Note : Selon European Bioplastics, la surface agricole utilisée pour la culture de matières premières utilisées pour les bioplastiques correspond à seulement 0,01 % de la surface agricole cultivable mondiale. Une telle production n’entre donc aucunement en concurrence avec la production alimentaire.

compostable
compostable
compostable

Fibre de Bois

BagNature et Babag sont confectionnés à partir d’une matière première d’origine naturelle: la fibre de bois. Certifié durable, le bois utilisé provient d’Europe centrale et d’Europe de l’ouest, dont la Suisse. Grâce à une gestion durable et une utilisation de bois provenant uniquement de l’élagage, les forêts se régénèrent mieux. Aucune reforestation ni aucune irrigation ne sont donc nécessaires.

Dans le processus de production, le bois est réduit en copeaux afin d’en prélever la cellulose. Cette dernière sera transformée en matière résistante et élastique, utilisée et tissée pour la réalisation de filets.

Le touché et le rendu visuel se rapprochent du coton même si la fibre de bois est nettement supérieure en termes de bilan écologique.

100% renouvelables, les solutions fibre de bois sont également biodégradables.

babag en fibre de bois
Babag

PLA

La famille de produits « Rebag » est réalisée en tissu « non woven spunbond » composé à 100% de PLA (acide polylactique est un bioplastique qui est composé d’amidon de maïs). Doté d’excellentes propriétés, au toucher proche du PP recyclé, le spunbond PLA est la matière biodégradable souple la plus résistante de la gamme.

Grâce à sa composition, le Rebag est ainsi une solution certifiée TÜV OK Compost Industrial, ce qui signifie qu’il est 100% compostable dans un environnement de compostière industrielle.

Son rendu et son touché inspirent la qualité et la robustesse. De par sa résistance, le Rebag pourra être utilisé de nombreuses années avant d’être transformé naturellement en compost.

Rebag
Rebag

BIOPAPER

Les solutions BioPaper représentent une forte innovation écologique dans l’univers du food. Composés de papier provenant uniquement de forêts PEFC, les sachets et feuilles BioPaper sont à la fois compostables et recyclables, grâce à un traitement unique en cire végétale remplaçant le plastique tout en créant une barrière naturelle contre l’humidité et le gras. Les solutions BioPaper sont ainsi idéales pour remplacer l’ensemble des solutions papier co-extrudées avec du plastique, qui, malheureusement ne peuvent être recyclées et finissent par être incinérées.

Pouvant être développée sur mesure, cette technologie peut être associée au PLA, notamment en cas d’ajout de fenêtre sur un sachet par exemple.

Cette solution est certifiée TÜV OK Home compost. Elle peut être compostée à la maison, comme être recyclée avec les papiers et cartons.

biopaper de bio apply
Biopaper

MÉLANGE PAPIER ET HERBES RECYCLÉS

La matière composant le BioGrass est une réelle innovation; composée de kraft recyclé certifié durable, et d’herbes sèches (+25%), elle est une réelle alternative écologique aux sacs kraft standards.

Très répandus, ces sacs cabas en papier kraft sont, en effet, encore trop souvent non recyclés, non certifiés ou encore produits avec des encres et colles contenant des solvants.

100% recyclable et biodégradable, grâce à une composition sans aucun solvant (encres et colles), la matière utilisée pour les BioGrass conforte votre démarche en faveur de l’environnement.

Le rendu visuel et le touché se distinguent des solutions papiers classiques. Chaque production et chaque sac sont uniques.

Biograss
Biograss

  • Qui sont vos clients ? 

Nous travaillons avec clients de secteurs différents : les pharmacies, les magasins des habits, les fermes, les musées, les villes et les communes, etc. 

  • Comment ça a été possible ? et quelle a été votre méthode de travail? 

Nous sommes convaincus depuis le début de notre projet que les innovations matières, design et système de gestion des déchets peuvent aboutir à une nette amélioration écologique. Notre engagement en est le moteur. 

Notre méthode de travail consiste à toujours chercher à optimiser nos solutions au travers d’innovations tout en prenant en compte le besoin du marché comme de nos clients. 

Notre gamme de produits est en constante itération, nous n’hésitons pas à sortir ou à remplacer un produit si une meilleure alternative existe.

  • Avez-vous eu des freins? 

Nous avons été confrontés à des pressions importantes de la part de lobby des secteurs plastique et grande distribution via des actions légales, parfois même politiques. 

Aujourd’hui, ces freins sont beaucoup moins présents.

  • Quels sont les leviers de réussite? 

Une vision sincère, la persévérance et l’honnêteté.

  • Quelles sont vos next steps (sur les 5 ans à venir) ? 

Notre objectif à 5 ans est d’étendre le projet BioApply au niveau européen. Nous souhaitons poursuivre l’évolution de notre gamme de produits tout en renforçant notre R&D en termes de biopolymères et notre service développement pour nos clients.

rebag
Rebag Pharmacie


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Le liège présenté par Corklane

Parce qu’acheter éco-responsable ne signifie pas négliger son style, Corklane propose des accessoires en cuir de liège véritable inspirés des dernières tendances. Découvrez cette marque aussi engagée qu’inspirante qui pourrait attirer sans grande difficulté votre curiosité.

Une fabrication locale, engagée et réalisée avec amour

Voici la promesse faite par la marque Corklane qui présente au sein de son catalogue des accessoires en cuir de liège réalisés à la main au Portugal. Avec des designs modernes et fonctionnels, les produits proposés sont le fruit d’une créativité authentique et d’un travail artisanal raffiné. Un travail luxueux obtenu après des années d’expertise qui se reflète à merveille dans la qualité des produits. La fabrication locale permet à Corklane d’avoir un meilleur contrôle sur sa production, notamment sur le plan éthique, et de soutenir l’économie portugaise.

fabrication liège corklane
Crédit photo : site corklane

Des accessoires en liège: une matière textile éco-responsable

Tous les produits Corklane sont fabriqués à partir de cuir de liège fourni localement par PortugaliaCork. Ce tissu de haute qualité est un matériau végétal luxueux et naturel, reconnu pour ses nombreuses caractéristiques tel que son toucher doux et unique. La marque entretient une étroite relation avec son fournisseur et sélectionne ainsi, à chaque saison, des matériaux en liège de qualité supérieure en variant les couleurs et les motifs en fonction des dernières tendances. De plus, le choix de cette matière, alternative au cuir animal, permet à Corklane d’avoir reçu l’approbation vegan de People for the Ethical Treatment of Animals (PETA).

Crédit photo : Corklane

Des accessoires en liège tendances

Ne compromettez pas votre style au détriment de votre consommation responsable. Corklane propose une gamme de produits diversifiée qui correspond aux besoins de chacun avec des designs innovants et modernes. Des sacs, chapeaux, portefeuilles et même des accessoires pour la maison ou des tapis de yoga en liège: vous pouvez être sûrs de trouver votre bonheur parmi tous ces accessoires écofriendly!

Crédit photo: Corklane

Avec le code greeny vous avez 10% sur les produits Corklane !

Venez découvrir l’univers de Corklane ici


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Umoja shoes, une marque de sneakers éthiques

L’histoire d’Umoja commence en 2017, avec l’intention de mettre en avant les traditions, l’innovation et la modernité dans leurs paires de chaussures. Les deux créateurs sont partis à la découverte de l’ouest africain et tombèrent sous le charme des savoirs-faire artisanaux.

L’idée est venue suite à une prise de conscience de l’impact de la mondialisation sur la disparition de ce savoir faire qui est reconnu par l’Unesco. C’est sur cette terre riche de son patrimoine en textiles traditionnels qu’ils trouvèrent leurs futurs producteurs de matières premières. Cependant, il n’est pas possible de les transformer localement. Ils ont choisit de réaliser la production au Portugal, pays reconnu pour son expertise dans le secteur de la chaussure plus particulièrement pour l’assemblage et leur savoir-faire.

On retrouve de très grandes valeurs dans cette marque telles que la transparence, une collection unique et une richesse en savoir-faire artisanal.

La marque se lance dans une nouvelle sneakers appelée MMEA qui signifie « plante » en Swahili (Tanzanie) avec des artisans du Burkina Faso.

Pour mieux contrôler la traçabilité et leur supply chain management, les créateurs optent pour un circuit direct et plus court en limitant les intervenants.

Umoja bannit tout plastique, teinture chimique ou matières synthétiques et propose une nouvelle sneaker en coton cultivé sans engrais ni insecticides artificiels, du chanvre, du lait d’hévéa, du lin bio et des teintures végétales à base d’écorce, d’argile, de racine, de plantes..


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Bag Affair, la marque pour les Girlbosses !

La marque s’adresse aux femmes d’affaires en leur proposant un sac qui est à la mode mais qui sert également pour le travail. Il y est bien connu que les femmes se baladent avec plusieurs sacs, ici l’idée est d’en avoir un seul qui est aussi bien tendance que pratique.

Bag Affair travaille avec différentes matières telles que le liège comme matière principale mais aussi le lin, le bois pour les poignées, le fil à coudre en polyester recyclé et les accessoires fait en métal.

En plus du label PETA, la marque a le label SloWeAre ( un label qui est transmit suite a une évolution de la marque sur son rapport à l’humain, au travail et à l’environnement. Elle met en avant la traçabilité de son sourcing qui est fait en France, Portugal et en Italie.

Vous pouvez retrouver les produits en magasins dans les pays suivant France, Allemagne, Etats-unis, Suisse, Belgique et les Pays bas. Mais également en ligne sur leur site internet. Vous retrouverez sur leur site une rubrique Blog avec plusieurs articles en rapport avec le liège, l’environnement et des aides pour votre marque.

Crédit photo : site Bag Affair modèle Bossy marron
Crédit photo : site Bag Affair modèle Sassy marron

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Karmyliège, une marque d’accessoires Vegan

Chez Karmyliège, on retrouve principalement de la petite maroquinerie et des bijoux en liège mais aussi des produits à base de cactus et de pomme.On retrouve une gamme pour les hommes et femmes. La marque a eu un réel coup de cœur pour le liège qui est une belle alternative au cuir.

Celle-ci détient beaucoup de qualités comme :

  • Un toucher doux
  • Légère
  • Souple
  • Résistante à l’eau

Le liège a un très bon impact sur l’environnement plus principalement sur l’impact carbone. On peut appeler ça un cercle vertueux.

Ses produits en liège sont faits en France et au Portugal. Le liège utilisé par la marque est haut de gamme et la teinture est vegan. Elle a également le label PETA (protection des animaux et le label indique qu’il n’y a aucune matière animale dans le produit).

Tous les produits sont fabriqués à la main et en petite série dans leur atelier artisanal familial au Portugal.

Sur son site, vous pourrez retrouver des informations concernant l’entretien des sacs et accessoires en Liège mais également l’avantage de travailler ces matières qui sont en accord avec l’environnement.

Retrouver quelques photos de la petite maroquinerie liège que propose la créatrice :

portefeuille karmyliège

Comme nous vous le disions précédemment, la marque propose également des produits à base de cactus. Le cactus est présent au Mexique et cette matière est une des dernières innovations textile de 2020.

La troisième matière utilisée est la pomme. Cette matière est aussi une alternative au cuir, elle répond à la problématique des déchets alimentaires des pommes.

peau de Cactus et pomme

Vous l’avez compris, les produits sont de qualité, le choix des matières a pour but de respecter les animaux mais aussi l’environnement.


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